La cour d'appel de Paris examine mercredi et jeudi l'affaire dite « des HLM de Paris ». Ce scandale est lié à la révélation d'un vaste réseau de corruption dans lequel des entreprises de BTP ont versé des commissions à l'Office HLM entre 1987 et 1993.
En juillet 2006, l'affaire s'était conclue sur des peines de prison avec sursis et des amendes pour les chefs d'entreprises, les intermédiaires et les responsables de l'Office HLM de Paris (OPAC) condamnés pour avoir participé au réseau. Plusieurs d'entre eux avaient fait appel, traités à présent par la cour d'appel de Paris.
Le scandale éclabousse le président Chirac
Ce scandale était remonté jusqu'au président Jacques Chirac qui avait été convoqué en tant que témoin par le juge chargé du dossier mais n'avait pas répondu à la convocation. Le magistrat souhaitait savoir si les sommes payées par les entreprises à l'OPAC n'avaient pas servi au financement occulte du RPR, le parti de l'ancien maire de Paris. Egalement inquiétés, Robert Pandraud, Michel Roussin et Jean Tiberi avaient tous échappé au prétoire.
Restaient donc seuls face au juge des responsables de l'OPAC et des chefs d'entreprises accusés d'avoir versé des « commissions » pour détourner les lois des marchés publics et remporté ainsi de juteux contrats auprès de l'un des plus gros donneurs d'ordre du BTP. Comparaissaient aussi des « consultants » qui, selon l'accusation, facturaient les entreprises et se servaient au passage avant de transférer l'argent sur des comptes en Suisse ou des sociétés écran off-shore «afin de financer le RPR».
Le scandale éclabousse le président Chirac
Ce scandale était remonté jusqu'au président Jacques Chirac qui avait été convoqué en tant que témoin par le juge chargé du dossier mais n'avait pas répondu à la convocation. Le magistrat souhaitait savoir si les sommes payées par les entreprises à l'OPAC n'avaient pas servi au financement occulte du RPR, le parti de l'ancien maire de Paris. Egalement inquiétés, Robert Pandraud, Michel Roussin et Jean Tiberi avaient tous échappé au prétoire.
Restaient donc seuls face au juge des responsables de l'OPAC et des chefs d'entreprises accusés d'avoir versé des « commissions » pour détourner les lois des marchés publics et remporté ainsi de juteux contrats auprès de l'un des plus gros donneurs d'ordre du BTP. Comparaissaient aussi des « consultants » qui, selon l'accusation, facturaient les entreprises et se servaient au passage avant de transférer l'argent sur des comptes en Suisse ou des sociétés écran off-shore «afin de financer le RPR».