Rio Tinto, groupe d'exploitation minière international, sa filiale Simfer S.A. et le gouvernement de la Guinée ont signé le 22 avril un accord de règlement à Conakry, en Guinée, concernant l'exploitation du minerai de fer du mont Simandou, considéré comme le gisement le plus important au monde. Cet accord ouvre la voie au premier chargement de minerai de fer avant le milieu 2015.

Selon les termes contractés, en échange d'une exonération fiscale de plusieurs d'années, le géant du fer versera 700 millions de dollars américains à son partenaire africain, une première pour un projet aux retombées évaluées à plus de 10 milliards de dollars. «L'Etat de Guinée pourra également, à tout moment, passer de ses 15 % actuels de part du projet à 35 %», souligne un communiqué du groupe Rio Tinto.

 

En outre, Rio Tinto devra également construire un chemin de fer de 650 km reliant le site minier à la côte, cette infrastructure reviendra à la Guinée après les trois décennies d'exploitation.

 

«Nous avons hâte de travailler avec eux sur le projet et approuvons leur aspiration de développer une entreprise d'exploitation minière d'État qui capitalise sur la valeur des ressources de la Guinée pour toute la Guinée», explique Sam Walsh, directeur général de Rio Tinto. En effet Rio Tinto s'est associé avec Chalco, le producteur d'aluminium Chinois, pour mener le projet minier à son terme. «Je voudrais aussi remercier le soutien de Chalco pendant la négociation de l'accord et nous avons hâte de faire équipe avec Chalco dans le développement tant avec la mine qu'avec l'infrastructure.»

 

Si l'exploitation se concrétise, cette mine pourrait produire 200 millions de tonnes de fer par an et ainsi hisser la Guinée au sommet des exportateurs mondiaux.

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