"Nous avons voulu reprendre les mêmes codes qu'à domicile : le choix s'est porté sur des matériaux domestiques comme le bois et le développement de volumes inattendus, comme les terrasses", explique Jean-Luc Crochon. "Les paliers, généreux en lumière naturelle, permettent de créer des zones déconnectées du plateau, des lieux différents des espaces traditionnels. Derrière ces choix, nous posons la question du rôle et de la place des immeubles de bureaux : comment le lieu et le volume participent de la créativité ?"
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Trinity se veut par ailleurs exemplaire sur le plan environnemental : d'après les équipes du projet, elle aurait atteint les 14 cibles du référentiel de Haute qualité environnementale, lui assurant ainsi de décrocher les certifications HQE "Exceptionnel" et Breeam "Excellent". La végétalisation du site joue évidemment dans cette évaluation, mais la sélection des matériaux ne doit pas être négligée. De plus, des compteurs situés sur chaque plateau mesurent les ressources énergétiques nécessaires et peuvent moduler les consommations d'énergie en se référant à des capteurs de présence, de température, de luminosité et de dioxyde de carbone. En outre, Trinity récupère l'énergie produite par les mouvements de ses ascenseurs et par ses centrales de traitement d'air (2 par étage).