Dans l’affaire des comptes suisses, le Pdg du groupe Bouygues a été relaxé alors que Michel Noir, Pierre Botton et les autres dirigeants d’entreprises de BTP incriminées sont condamnés à de fortes amendes et des peines de prison avec sursis pouvant aller jusqu’à 18 mois.
Après des mois d’enquête et des semaines de procès, le verdict est finalement tombé. Deux des trois dirigeants d'entreprise qui étaient poursuivis pour abus de biens sociaux dans l’affaire dite des comptes suisses ont été condamné à de lourdes peines.
André Kamel, PDG de Dumez International, à qui la justice reprochait des versements de 6 millions de francs (0,91 millions d’euros) a été condamné à 15 mois de prison avec sursis et 150.000 euros d'amende.
Bertrand Martin, ex-PDG de la CCM-Sulzer, qui avait reconnu avoir versé 200.000 francs en 1986 pour le compte de l’ancien ministre du Commerce extérieur, Michel Noir, a écopé de trois mois de prison avec sursis.
Seul, Martin Bouygues, PDG du groupe du même nom, a été relaxé. Le tribunal a notamment estimé qu'il n'y avait pas de "preuve" qu'il ait lui-même "accompli" ou "eu connaissance", avant 1992, des virements effectués par son père, Francis Bouygues.
Du côté des hommes politiques, l'ancien maire RPR de Lyon, Michel Noir, et son ex-gendre, Pierre Botton, ont été condamnés vendredi à 18 mois de prison avec sursis et 15.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Lyon qui les a reconnus coupables de recel d'abus de biens sociaux.
Les deux hommes étaient poursuivis pour avoir perçu 8,6 millions de francs (1,3 million d'euros) par des virements occultes de 1986 à 1991 par les trois sociétés de BTP, sur des comptes ouverts par Pierre Botton en Suisse au nom de sociétés écrans panaméennes.
Durant le procès, Michel Noir, 59 ans, n'a cessé de contester les accusations de son ex-gendre, lequel affirmait avoir ouvert ses comptes à la demande de son beau-père pour financer ses campagnes électorales. L'ancien ministre s'était borné à reconnaître un seul versement d'un million de francs, émanant de la société Martin Bouygues.
André Kamel, PDG de Dumez International, à qui la justice reprochait des versements de 6 millions de francs (0,91 millions d’euros) a été condamné à 15 mois de prison avec sursis et 150.000 euros d'amende.
Bertrand Martin, ex-PDG de la CCM-Sulzer, qui avait reconnu avoir versé 200.000 francs en 1986 pour le compte de l’ancien ministre du Commerce extérieur, Michel Noir, a écopé de trois mois de prison avec sursis.
Seul, Martin Bouygues, PDG du groupe du même nom, a été relaxé. Le tribunal a notamment estimé qu'il n'y avait pas de "preuve" qu'il ait lui-même "accompli" ou "eu connaissance", avant 1992, des virements effectués par son père, Francis Bouygues.
Du côté des hommes politiques, l'ancien maire RPR de Lyon, Michel Noir, et son ex-gendre, Pierre Botton, ont été condamnés vendredi à 18 mois de prison avec sursis et 15.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Lyon qui les a reconnus coupables de recel d'abus de biens sociaux.
Les deux hommes étaient poursuivis pour avoir perçu 8,6 millions de francs (1,3 million d'euros) par des virements occultes de 1986 à 1991 par les trois sociétés de BTP, sur des comptes ouverts par Pierre Botton en Suisse au nom de sociétés écrans panaméennes.
Durant le procès, Michel Noir, 59 ans, n'a cessé de contester les accusations de son ex-gendre, lequel affirmait avoir ouvert ses comptes à la demande de son beau-père pour financer ses campagnes électorales. L'ancien ministre s'était borné à reconnaître un seul versement d'un million de francs, émanant de la société Martin Bouygues.
