DYNAMISME. Le ministère de la Ville a acté le déploiement de son programme "quartiers productifs", avec le lancement de 14 territoires dans l'hexagone. Un moyen de redynamiser les quartiers prioritaires en développant l'artisanat et en accélérant la transition numérique.
Nadia Hai, la ministre chargée de la Ville, a annoncé le 18 mars le lancement du programme "quartiers productifs", avec le déploiement de 14 territoires pilotes. Il intervient à l'occasion de la troisième édition du Printemps des territoires, organisée par la Banque des territoires de la Caisse des dépôts.
Annoncé le 29 janvier dernier lors du Comité interministériel des villes présidé par le Premier ministre, ce programme permet d'accompagner et d'accélérer le développement économique des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) dans 14 territoires d'expérimentation. Son but : renforcer le commerce et l'artisanat, soutenir l'entreprenariat, consolider l'implantation d'activités productives ainsi qu'étendre la transition numérique.
Un déploiement national
"Trop longtemps l'accompagnement social a été la règle et le développement économique l'exception", a déclaré la ministre de la Ville, dans un communiqué rendu public hier. "Or, ma conviction est que c'est un levier incontournable pour l'attractivité de nos territoires, les emplois, la qualité de vie. Avec ce programme, nous soutenons les collectivités qui se mobilisent pour la vitalité de leurs quartiers."
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Les quatorze territoires concernés sont la Métropole Aix-Marseille, la communauté urbaine d'Arras, Laval agglomération, la communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre, pays de Montbéliard agglomération, Montpellier Méditerranée Métropole, l'EPT Est Ensemble, l'EPT Grand Paris Sud, le Grand Narbonne, le Grand Nancy, Orly-Choisy, Roubaix, Toulouse Métropole et Saint-Louis de la Réunion.
Cela intervient quelques mois après l'annonce du Premier ministre, qui avait affirmé le déblocage d'un montant de 2,3 milliards pour les quartiers politique de la ville (QPV), ainsi qu'une enveloppe supplémentaire de 2 milliards d'euros pour l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).