De passage à Lyon lundi, Rachida Dati en a profité pour visiter la future maison d’arrêt de Corbas. D’une surface de 33.000 m2, l’établissement, qui fait partie du projet de loi pénitentiaire présenté par la garde des sceaux lundi, pourra accueillir 690 détenus. Montant total des travaux estimé à environ 55 millions d’euros. Présentation.
Rachida Dati, qui a présenté son projet de loi pénitentiaire lundi, a visité la future prison de Corbas située près de Lyon.
Modèle de «prison du 21ème siècle» selon la garde des sceaux, le centre pénitencier de Corbas pourra accueillir 690 détenus. D’une surface de 33.000 m2, il abritera trois quartiers d’hébergement de 180 places chacun pour les hommes en attente de jugement et pour les détenus dont ils restent moins d’un an à purger. La maison d’arrêt sera également dotée d’un quartier d’hébergement pour 60 femmes, d’un quartier d’accueil de 60 places pour les nouveaux arrivants, d’un quartier d’isolement de 20 places et d’un quartier disciplinaire de 20 places. A cela s’ajoutent un service médico-psychiatrique régional comportant 30 cellules, une unité de soins médicaux et des locaux socioculturels. D’un montant de 55 millions d’euros HT, la prison sera réalisée grâce à un partenariat public privé avec la société Eiffage. La construction doit être achevée d’ici la fin de l’année.
Cette prison entre dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation de la Justice (LOPJ, votée en 2002) qui a pour objectif d’améliorer les conditions d’enfermement des prisonniers et de pallier le manque de capacité d’accueil du parc pénitencier français. Au total, près de 13.000 places doivent être débloquées.
Découvrez la liste des établissements pénitentiaires actuellement en construction, en cliquant ici.
Modèle de «prison du 21ème siècle» selon la garde des sceaux, le centre pénitencier de Corbas pourra accueillir 690 détenus. D’une surface de 33.000 m2, il abritera trois quartiers d’hébergement de 180 places chacun pour les hommes en attente de jugement et pour les détenus dont ils restent moins d’un an à purger. La maison d’arrêt sera également dotée d’un quartier d’hébergement pour 60 femmes, d’un quartier d’accueil de 60 places pour les nouveaux arrivants, d’un quartier d’isolement de 20 places et d’un quartier disciplinaire de 20 places. A cela s’ajoutent un service médico-psychiatrique régional comportant 30 cellules, une unité de soins médicaux et des locaux socioculturels. D’un montant de 55 millions d’euros HT, la prison sera réalisée grâce à un partenariat public privé avec la société Eiffage. La construction doit être achevée d’ici la fin de l’année.
Cette prison entre dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation de la Justice (LOPJ, votée en 2002) qui a pour objectif d’améliorer les conditions d’enfermement des prisonniers et de pallier le manque de capacité d’accueil du parc pénitencier français. Au total, près de 13.000 places doivent être débloquées.
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