Le secrétaire d'Etat aux Programmes immobiliers de la Justice, Pierre Bédier, a annoncé la construction d'une maison d'arrêt de 600 places et d'un établissement pour mineurs de 40 places dans l'agglomération lyonnaise. Mais selon lui, les sites proposés par la mairie de Lyon ne conviennent pas, le plus important étant situé en zone inondable.
Financés par l'Etat, ces établissements viendront en remplacement des prisons Saint-Paul et Saint-Joseph, jugées vétustes. Leur construction " est prévue d'ici quatre à cinq ans " selon M. Bédier, mais le secrétaire d'Etat a mis les pieds dans le plat en émettant des réserves sur les deux sites proposés par la Communauté urbaine du Grand Lyon, provoquant l'ire du sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb (PS).
La communauté urbaine du Grand Lyon avait reçu de l'ancien garde des Sceaux, Marylise Lebranchu, un mandat pour chercher des terrains. A la suite de ces recherches, elle avait proposé la construction d'un établissement de 400 places à Vaulx-en-Velin et de 200 places à Saint-Fons.
Or, selon Pierre Bédier, le site de Vaulx est situé en terrain inondable et un pylône de ligne à haute-tension empêche, pour l'instant, tout construction de l'établissement de Saint-Fons.
Le maire de Lyon a fait part aux journalistes de son indignation concernant "un changement de position qui nous prend totalement à contre-pied. Je croyais qu'il y avait une continuité de l'Etat, je constate qu'il n'en est rien".
La communauté urbaine du Grand Lyon avait reçu de l'ancien garde des Sceaux, Marylise Lebranchu, un mandat pour chercher des terrains. A la suite de ces recherches, elle avait proposé la construction d'un établissement de 400 places à Vaulx-en-Velin et de 200 places à Saint-Fons.
Or, selon Pierre Bédier, le site de Vaulx est situé en terrain inondable et un pylône de ligne à haute-tension empêche, pour l'instant, tout construction de l'établissement de Saint-Fons.
Le maire de Lyon a fait part aux journalistes de son indignation concernant "un changement de position qui nous prend totalement à contre-pied. Je croyais qu'il y avait une continuité de l'Etat, je constate qu'il n'en est rien".