Le bilan du Plan Séisme doit encore passer par le Conseil d'orientation pour la prévention des risques naturels majeurs, mais des progrès sont notables sur la prévention notamment "dans la coordination et la mobilisation des acteurs". Pour Laurent Michel, les enjeux restent néanmoins "le traitement de la vulnérabilité du bâti et des infrastructures, le besoin (...) de décliner le Plan Séisme régionalement par bassin de risques".
Malgré le plan séisme et même si des efforts sont menés, résume l'OPECST, "les constructions restent vulnérables à cet aléa, en raison du non respect des normes parasismiques et de l'impossibilité matérielle de l'Etat d'assurer un contrôle efficace de leur respect." Et de donner l'exemple des Antilles, où "un gros travail de diagnostic a été entrepris", mais où "la mise aux normes est lente et coûteuse".
Suite de l'article en pages suivantes.