LOGEMENT. L'architecte François Leclercq, auteur du référentiel de la qualité du logement, a réagi à la publication du décret fixant les critères de qualité attendus pour les logements bénéficiant du Pinel+.


Le célèbre architecte François Leclerq, dont le référentiel de la qualité du logement (rédigé avec Laurent Girometti, d'Epamarne) sert de base pour le dispositif Pinel+, a participé, le 21 mars, à une table-ronde organisée par la maison des architectes en Ile-de-France, consacrée à ce thème de la qualité des logements construits. L'occasion pour l'architecte, très impliqué sur ce sujet depuis plusieurs années, de rappeler l'importance de faire des logements de qualité aujourd'hui, alors que "le modèle du logement dans lequel on ne fait que passer a disparu".

 

 

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A cause de la pandémie, bien sûr, mais bien avant cela, parce que dans les années 70, "la ville a supplanté le logement dans les priorités". Or, "le petit logement est possible dans l'idéalité de la ville, la ville rêvée de quand on était môme. Qui n'existe que dans certains endroits ; où sa terrasse c'est celle du café, son jardin c'est le square d'en bas". Ce modèle de ville n'a existé que de manière extrêmement limitée ; mais les (petits) logements qui vont avec "ont été exportés partout". "On a beaucoup misé sur la ville et la ville disparaissait", regrette l'architecte.

 

Financiarisation = standardisation

 

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