Le comité d'évaluation de l'Opération Campus vient de sélectionner quatre autres projets qui profiteront du plan campus : Aix-Marseille Université, le Campus Condorcet au nord de Paris, le Campus du Plateau de Saclay au sud de Paris et l'Université de Toulouse. L'objectif final de ce plan est de rénover et de redynamiser les établissements universitaires. Détails.
Le comité d'évaluation de l'Opération Campus vient de désigner Aix-Marseille Université, le Campus Condorcet, le Campus du Plateau de Saclay et l'Université de Toulouse comme les quatre nouveaux projets bénéficiaires de l'opération.
Chacun de ces projets ont axé leurs objectifs sur la vie de campus et la rénovation immobilière. Autre but : être plus compétitif sur le plan international, notamment dans le domaine de la recherche.
Chacun de ces projets ont axé leurs objectifs sur la vie de campus et la rénovation immobilière. Autre but : être plus compétitif sur le plan international, notamment dans le domaine de la recherche.
L'aspect financier
Concernant les besoins financiers, Aix-Marseille estime les siens à 966 millions d'euros, dont 589 au titre du «plan Campus». Pour le campus de Condorcet-Aubervilliers, le coût de construction total grimpe à 601 millions d'euros. Les responsables du projet Plateau de Saclay réclament 1,4 milliard d'euros (en capital à placer, permettant d'obtenir, en investissements, 620 millions d'euros sur 10 ans). Toulouse souhaiterait recevoir de son côté 396 millions d'euros. Les montants exacts alloués à chacun des projets seront prochainement annoncés par Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ces enveloppes devraient être complétées par des crédits des collectivités territoriales.
Cahier des charges
Pour rappel, le cahier des charges des projets exige notamment des projets globaux de développement ou de requalification de grande envergure du campus, visant à favoriser une mise en valeur et une identification forte. Ils doivent répondre à quatre grands critères de sélection : l'urgence de la situation immobilière et la capacité à optimiser le patrimoine immobilier d'une part, mais aussi l'attention portée au développement et à la dynamisation. Le projet doit également présenter un caractère structurant et innovant pour le territoire universitaire concerné, et offrir une ambition pédagogique et scientifique «à l'aune des standards internationaux».
A noter que plusieurs projets ont déjà été sélectionnés fin mai 2008, lors de la première vague, dont les universités de Bordeaux, Grenoble, Lyon, Montpellier ou Strasbourg.