Malgré un budget consacré au Logement qui fait du surplace, les professionnels de la construction se montrent globalement satisfaits des choix opérés par Gilles de Robien. De nombreuses réserves demeurent toutefois.
Le budget du logement affiche, rigueur budgétaire oblige, des ambitions modestes dans un secteur qui attendait de grandes manoeuvres fiscales pour soutenir certaines catégories d'habitat. Malgré tout, Gilles de Robien peut se prévaloir du soutien des principales organisations professionnelles du secteur, même si ce soutien se fait du bout des lèvres.
Ainsi, la Fédération Française du Bâtiment, qui se déclare "globalement satisfaite du budget 2003", comme la Capeb qui salue la "bonne orientation" de ce budget, regrettent toutes deux la baisse des crédits de l'Etat pour le logement dans le projet de budget 2003 et l'absence de mesures pour améliorer l'investissement locatif privé.
La FFB fait remarquer que ce recul des crédits et des autorisations de programmes interviennent alors que "les perspectives d'activité dans le bâtiment se détériorent".
De son côté, la Capeb constate également cette baisse des crédits, mais précise que "la fongibilité des crédits et les autorisations de paiement doivent atténuer cette première impression".
Attendu sur le front du parc d'habitat privé et sur d'éventuelles mesures fiscales pour réduire les tensions sur le marché locatif, le ministre n'a pour l'instant annoncé aucune mesure. La FFB aurait pourtant souhaité que la marge dégagée par la baisse des taux d'intérêt sur l'enveloppe PTZ (-10%) "soit mobilisée pour renforcer l'efficacité de ce produit et améliorer le dispositif de soutien à l'investissement locatif privé".
Même son de cloche à la Capeb pour qui "le constat d'un marché léthargique en logement locatifs aurait dû conduire à la révision du dispositif Besson dans un sens plus favorable, notamment dans les centres urbains et pour l'ouverture aux logements anciens, aux ascendants et aux descendants". Les artisans du bâtiment indiquent d'ailleurs qu'ils interviendront sur ce sujet lors des débats parlementaires.
Autre déception pour la Capeb : le budget de l'ANAH "en recul par rapport au budget 2002 et bien en deçà des besoins exprimés en matière d'aide à la réhabilitation, notamment en ce qui concerne l'offre de logements locatifs encore trop modeste".
Au chapitre des bonnes nouvelles pour les professionnels, on trouve la prorogation du crédit d'impôt de 15% en faveur de gros équipements à caractère environnemental et bien sûr le maintien de la TVA à 5,5% pour les travaux d'entretien des logements. La Capeb indique à ce sujet que "les artisans du bâtiment se mobilisent massivement auprès du Premier Ministre en lui manifestant par courrier leur soutien totale au moment où il doit convaincre à l'unanimité ses partenaires européens de poursuivre dans cette voie".
La FFB salue également la réduction de 50% des contributions des entreprises au Fonds de Compensation de l'Assurance Construction, "qui représente une économie de charges substantielle en attendant la suppression du fonds pour 2005".
Enfin, la FFB se félicite de la hausse de 95% des crédits d'équipement au titre du ministère de la Justice qui devraient déboucher sur de nombreux chantiers de prisons ou de centres de détention fermés.
Il est vrai qu'à défaut d'un secrétariat d'Etat au Logement, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin dispose désormais d'un secrétariat d'Etat aux programmes immobiliers... de la justice.
Ainsi, la Fédération Française du Bâtiment, qui se déclare "globalement satisfaite du budget 2003", comme la Capeb qui salue la "bonne orientation" de ce budget, regrettent toutes deux la baisse des crédits de l'Etat pour le logement dans le projet de budget 2003 et l'absence de mesures pour améliorer l'investissement locatif privé.
La FFB fait remarquer que ce recul des crédits et des autorisations de programmes interviennent alors que "les perspectives d'activité dans le bâtiment se détériorent".
De son côté, la Capeb constate également cette baisse des crédits, mais précise que "la fongibilité des crédits et les autorisations de paiement doivent atténuer cette première impression".
Attendu sur le front du parc d'habitat privé et sur d'éventuelles mesures fiscales pour réduire les tensions sur le marché locatif, le ministre n'a pour l'instant annoncé aucune mesure. La FFB aurait pourtant souhaité que la marge dégagée par la baisse des taux d'intérêt sur l'enveloppe PTZ (-10%) "soit mobilisée pour renforcer l'efficacité de ce produit et améliorer le dispositif de soutien à l'investissement locatif privé".
Même son de cloche à la Capeb pour qui "le constat d'un marché léthargique en logement locatifs aurait dû conduire à la révision du dispositif Besson dans un sens plus favorable, notamment dans les centres urbains et pour l'ouverture aux logements anciens, aux ascendants et aux descendants". Les artisans du bâtiment indiquent d'ailleurs qu'ils interviendront sur ce sujet lors des débats parlementaires.
Autre déception pour la Capeb : le budget de l'ANAH "en recul par rapport au budget 2002 et bien en deçà des besoins exprimés en matière d'aide à la réhabilitation, notamment en ce qui concerne l'offre de logements locatifs encore trop modeste".
Au chapitre des bonnes nouvelles pour les professionnels, on trouve la prorogation du crédit d'impôt de 15% en faveur de gros équipements à caractère environnemental et bien sûr le maintien de la TVA à 5,5% pour les travaux d'entretien des logements. La Capeb indique à ce sujet que "les artisans du bâtiment se mobilisent massivement auprès du Premier Ministre en lui manifestant par courrier leur soutien totale au moment où il doit convaincre à l'unanimité ses partenaires européens de poursuivre dans cette voie".
La FFB salue également la réduction de 50% des contributions des entreprises au Fonds de Compensation de l'Assurance Construction, "qui représente une économie de charges substantielle en attendant la suppression du fonds pour 2005".
Enfin, la FFB se félicite de la hausse de 95% des crédits d'équipement au titre du ministère de la Justice qui devraient déboucher sur de nombreux chantiers de prisons ou de centres de détention fermés.
Il est vrai qu'à défaut d'un secrétariat d'Etat au Logement, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin dispose désormais d'un secrétariat d'Etat aux programmes immobiliers... de la justice.