CONJONCTURE. Les professionnels de la construction et de l'immobilier de la région Île-de-France proposent une série de mesures pour sortir leur secteur de l'ornière. Celles-ci consistent pour l'essentiel à demander des efforts aux autres acteurs de la chaîne de valeur.


L'Alliance du logement a fait des petits au niveau local. La délégation francilienne de cette association d'acteurs vient de braquer les projecteurs sur ses difficultés tout en proposant une série de mesures pour sortir de l'ornière. "Notre objectif est de relancer la production de logements en Île-de-France", assène Emmanuel Dezellus, le président de Seqens.

 

 

Qui rappelle le poids économique et social de la filière en région parisienne : pesant 10,5% du PIB (Produit intérieur brut), elle emploie 2,3 millions de salariés et a engrangé en 2023 un chiffre d'affaires de 17,6 milliards d'euros pour les entreprises du bâtiment, et de 17,2 milliards pour les promoteurs immobiliers. Des chiffres qui permettent à cette industrie d'investir, notamment dans la transition écologique, selon les membres de l'Alliance francilienne.

 

Les ventes aux particuliers ont plongé de moitié en 10 ans

 

Comptant dans ses rangs les antennes locales de la Fédération française du bâtiment (FFB) et de son Pôle habitat, de l'Union sociale pour l'habitat (USH, en l'occurrence Aorif), de l'Union des syndicats de l'immobilier (Unis), de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) et de l'Union nationale des architectes (Unsfa), celle-ci alerte cependant sur les conséquences sociétales de la crise actuelle du logement.

 

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