MARCHÉ. Sans surprise, le confinement strict du printemps 2020, couplé à la baisse des mises en chantiers ainsi qu'aux difficultés d'approvisionnement en matières premières, fragilisent le secteur du confort hydraulique. Les planchers chauffants-rafraîchissants sont à la peine, l'hydro-distribution s'en tire mieux.
Sans surprise, le marché du confort hydraulique du bâtiment a aussi fait les frais de la crise du Covid. Le syndicat national des fabricants de composants et de systèmes intégrés de chauffage, rafraîchissement et sanitaire, Cochebat, a dévoilé des chiffres 2020 contrastés, qui témoignent de plusieurs difficultés rencontrées par les acteurs du secteur. Pour commencer, il y eut bien sûr l'impact du confinement strict du printemps 2020, qui a provoqué un arrêt quasi-complet des chantiers, particulièrement dans le neuf. Si les entreprises sont parvenues à s'adapter et à bien amorcer la reprise d'activité, elles se retrouvent aujourd'hui confrontées à un nouveau problème : l'explosion des prix des matières premières, et son cortège de difficultés d'approvisionnement voire de pénuries.
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Adapter les contrats
Une actualité qui fait dire aux professionnels que les contrats, "dans leur ensemble", ne sont pas franchement adaptés pour surmonter une telle situation : "Nous sollicitons les pouvoirs publics pour permettre aux entreprises une reprise dans les meilleures conditions possibles en permettant d'adapter les contrats", a indiqué à ce sujet le président de Cochebat, Florent Kieffer. Pour éviter que des professionnels déjà fragilisés par la crise sanitaire ne voient leur activité totalement plombée, le syndicat demande donc "la mise en place de mesures permettant l'assouplissement des règles, avec la possibilité d'adapter les clauses de révision des appels d'offres publics et privés selon des directives encadrées", avec en parallèle la levée des pénalités "en cas de pénurie avérée de certaines matières".
Un recours simplifiée à une médiation dédiée, afin de mieux accompagner les entreprises, est également mis sur la table, Florent Kieffer affirmant que les acteurs doivent "avoir les moyens d'être flexibles pour faire face à cette situation qui dépasse largement le contexte commercial".
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