Des peines d'un an à quatre mois de prison avec sursis et des amendes allant de 7.600 à 10.000 euros ont été requises à l'encontre de cinq des sept prévenus.
Les prévenus qui comparaissaient devant le tribunal de Versailles pour une affaire de favoritisme présumé lors de la construction d'un terminal portuaire à Fort-de-France, en Martinique, viennent de se voir requis des peines de prison et des amendes.
Après les plaidoiries de la défense, la 5ème Chambre du tribunal correctionnel de Versailles mettra son jugement en délibéré. Dans ses réquisitions, le substitut du procureur de la République, Catherine Sorita-Minard, a souligné le " caractère confidentiel " et " privilégié " des informations transmises au groupement d'entreprises créé autours de Bouygues-off-shore (BOS) pour obtenir ce marché.
Selon elle, et contrairement à ce qu'ont affirmé les prévenus durant les précédentes audiences, les documents transmis par un responsable de la DDE de Martinique au groupement étaient " essentiels " et ont " avantagé " les entreprises menées par BOS.
Tous spécialistes du BTP, dont trois cadres de BOS, les six prévenus avaient eux assuré que les documents dont ils avaient eu la primeur de la part d'un fonctionnaire de la DDE de Martinique, poursuivi à leur côté, n'étaient pas de nature à favoriser leurs entreprises.
Après les plaidoiries de la défense, la 5ème Chambre du tribunal correctionnel de Versailles mettra son jugement en délibéré. Dans ses réquisitions, le substitut du procureur de la République, Catherine Sorita-Minard, a souligné le " caractère confidentiel " et " privilégié " des informations transmises au groupement d'entreprises créé autours de Bouygues-off-shore (BOS) pour obtenir ce marché.
Selon elle, et contrairement à ce qu'ont affirmé les prévenus durant les précédentes audiences, les documents transmis par un responsable de la DDE de Martinique au groupement étaient " essentiels " et ont " avantagé " les entreprises menées par BOS.
Tous spécialistes du BTP, dont trois cadres de BOS, les six prévenus avaient eux assuré que les documents dont ils avaient eu la primeur de la part d'un fonctionnaire de la DDE de Martinique, poursuivi à leur côté, n'étaient pas de nature à favoriser leurs entreprises.