S'appuyant sur les chiffres du ministère, Emmanuelle Cosse a affirmé mardi 22 novembre devant la commission des affaires économiques du Sénat que l'objectif de 120.000 prêts à taux zéro serait atteint d'ici à fin 2016.
La ministre du Logement a affirmé que l'objectif de 120.000 prêts à taux zéro accordés aux ménages pour acquérir leur résidence principale serait atteint en 2016. Ce serait alors deux fois plus que l'année passée. Lors d'une audition publique devant la commission des affaires économiques du Sénat, Emmanuelle Cosse a annoncé qu' "au 1er septembre, on avait accordé 77.051 PTZ" avant d'ajouter : "On s'était donné un objectif ambitieux de 120.000 (PTZ distribués) et les chiffres que nous avons mensuellement laissent entendre que nous serons capables de le tenir pour la fin de l'année".
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Principal outil de soutien public de l'accession sociale à la propriété, le PTZ a été renforcé depuis le 1er janvier 2015, avec notamment un différé de remboursement allongé et la possibilité, pour ce prêt, de couvrir une part plus élevée de l'achat d'un bien immobilier neuf. Les plafonds de revenus des ménages qui y sont éligibles ont également été relevés, pour être alignés sur ceux du logement intermédiaire. Accordé aux ménages primo-accédants sous conditions de ressources, le PTZ a également été réintroduit dans l'immobilier ancien sous conditions de travaux.
Baisse des taux : vers de meilleures conditions de crédit immobilier ? 
Selon une étude du Crédit Foncier, grâce à du PTZ et du Prêt à l'accession sociale (PAS), plus d'un ménage sur deux est devenu primo-accédant dans l'immobilier neuf en 2015.
En 2015, le PTZ a été accordé pour 59.000 opérations d'accession pour un montant de 2,2 milliards d'euros, indique l'étude. Pour 2016, le Crédit foncier constate, comme le ministère, une "augmentation de ces prêts qu'il explique par l'augmentation de la quotité financée (40% en toute zone) et l'amplification des durées de différé total de remboursement du prêt permettant de rembourser plus vite le prêt principal à taux plus onéreux".