Le premier prix attribué par le jury du Concours Acier 2020 revient donc aussi au projet "Bio river city", porté par Malo Botani et Valentin Lepley-Schulman, de l'Ensa de Nantes. L'idée est cette fois de se baser sur les ruines de la citadelle de Blaye, "monument de défense militaire érigé par l'ingénieur Sébastien Le Prestre de Vauban au XVIIe siècle" sur les berges de la Gironde, pour bâtir "un laboratoire à ciel ouvert de la biodiversité estuarienne, espace expérimental où divers acteurs (chercheurs, institutions, étudiants, etc) sont amenés à travailler ensemble face à cet enjeu sociétal" que sont les changements climatiques. Un phénomène qui s'observe via les variations du niveau du fleuve, qui entraînent de l'érosion et une fragilisation de la roche sur laquelle repose la citadelle, menaçant ainsi de faire s'effondrer l'édifice.
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L'enjeu est donc non seulement de préserver l'environnement de la Gironde mais également de sauvegarder le patrimoine du règne de Louis XIV, car ce phénomène est amené à s'intensifier au fil du temps. Pour ce faire, le laboratoire "Bio river city" prendrait place sur une digue en béton et proposerait à ses différents usagers "un lieu de vie ouvert" sur son environnement immédiatement accessible depuis les remparts de la citadelle. Le site de recherche serait ainsi installé en encorbellement et s'étendrait sur une longueur de 700 mètres.