FILIÈRE. Les représentants des constructeurs métalliques et la secrétaire d'Etat à l'Economie et aux Finances Agnès Pannier-Runacher ont signé ce 25 février 2020 le Contrat d'objectif et de performances de la filière acier. La feuille de route se compose de quatre axes "stratégiques".
Et un de plus : après les industriels de la construction ainsi que les télécoms et réseaux numériques, c'est au tour des représentants de la filière acier d'avoir signé avec l'Etat leur Contrat d'objectif et de performances. Ce 25 février 2020, la secrétaire d'Etat à l'Economie et aux Finances, Agnès Pannier-Runacher, le président du Syndicat de la construction métallique de France (SCMF), Roger Briand, et le directeur général du Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM), Philippe Hostaléry, ont donc ratifié ce contrat stratégique portant sur la période 2020-2023. Ce "plan ambitieux" se décompose en quatre axes destinés à répondre aux enjeux d'avenir auxquels sont confrontés les professionnels du secteur. Une feuille de route qui vise surtout à accompagner au mieux les petites et moyennes entreprises dans la prise en compte des enjeux environnementaux et de l'évolution des technologies numériques dans la construction et l'industrie.
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Ceci dit, le Contrat d'objectif et de performances comporte aussi des volets relatifs à la formation, au partage des connaissances et à l'économie circulaire, pour laquelle "répondre aux enjeux d'économie des ressources nécessite de comprendre le système des flux des produits et des chantiers de déconstruction, mais aussi de développer des méthodes et des outils de conception et de dimensionnement favorisant la réutilisation et le réemploi des composants ou des structures". Afin de favoriser l'innovation, les constructeurs métalliques souhaitent également renforcer les collaborations entre les centres techniques industriels, misant sur "des approches constructives fondées sur la mixité et traitant également des usages", cela pour "offrir (...) l'opportunité de mettre en commun des services partagés".