« L'OQAI recommande donc une évaluation des systèmes devant mener à leur certification afin d'assurer aux consommateurs des performances avérées et une absence de risques sanitaires », précise Patrice Blondeau. L'observatoire souhaite également que soient menées des études dans des conditions proches de la réalité (habitat et non résidentiel) pour différents modes d'aération et de ventilation des locaux. Ceci afin d'évaluer l'effet du système dépolluant et l'apparition éventuelle de sous-produits. Il sera ainsi possible de déterminer si les dispositifs peuvent fonctionner durant l'occupation des locaux ou si des modifications sont nécessaires pour améliorer le confort des usagers. Enfin, l'OQAI souligne que l'épuration par photocatalyse n'a pas pour but de se substituer à l'aération/ventilation des locaux, ce qui exclut toute réduction des débits de ventilation. L'ouverture ponctuelle des fenêtres reste plus que jamais recommandée, au moins 10 minutes par jour pour les logements.
Après les logements, l'OQAI lance deux nouvelles campagnes nationales de mesures et de recueil d'informations dans les écoles d'une part et les immeubles de bureaux d'autre part. Elles doivent permettre de mieux connaître la qualité de l'environnement intérieur dans ces constructions, d'évaluer les risques sanitaires et les conditions de confort. Couvrant toute la France, ces campagnes porteront sur 300 bâtiments tirés au sort pour chacune des typologies et elles s'étaleront de 2012 à 2015 (pour les immeubles tertiaires) et 2016 (pour les écoles maternelles et élémentaires).