ÉNERGIE. Lors des questions au Gouvernement du 7 janvier 2020, la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a indiqué que la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) et la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) allaient faire l'objet d'une consultation publique du 20 janvier au 19 février.
Nouvelle étape pour la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) et la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC). Lors des questions au Gouvernement du 7 janvier 2020, la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a indiqué aux députés qu'elles feraient l'objet d'une consultation publique du 20 janvier au 19 février 2020. "D'ici la fin du mois, nous lancerons la consultation publique sur la PPE et notre SNBC, qui sont notre feuille de route pour réduire au plus vite nos émissions de gaz à effet de serre et atteindre la neutralité carbone que vous avez désormais inscrit dans la loi" pour 2050, a déclaré la ministre dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, d'après des propos rapportés par l'AFP. "Ces mesures seront renforcées par les propositions des 150 citoyens (de la Convention citoyenne pour le climat) qui travaillent d'arrache-pied et que le président de la République rencontrera vendredi [10 janvier, ndlr]", a-t-elle ajouté, assurant que l'exécutif est "mobilisé pour répondre à l'urgence climatique". Le ministère de la Transition écologique et solidaire a en outre précisé que les textes en question seraient consultables en ligne durant cette période.
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Pour rappel, la PPE a commencé à être élaborée mi-2017, puis un débat public sur le sujet a pris le relais en 2018, avant des annonces officielles d'Emmanuel Macron au mois de novembre de la même année. Attendue au tournant par l'ensemble des acteurs du secteur de l'énergie, la programmation doit s'étendre de 2019 à 2028, et vise pour l'heure de 102 à 113 GW de production installée d'électricité renouvelable à horizon 2028, soit le double de la capacité de 2017. Le projet comporte également la fermeture de 14 réacteurs nucléaires sur les 58 qui composent le parc français d'ici 2035, en laissant toutefois la possibilité d'en construire de nouveaux. Enfin, l'exécutif ambitionne de baisser de 35% la consommation primaire d'énergies fossiles en 2028, en comparaison à son niveau de 2012.