Avec 33 sociétés présentes à Batimat, la Pologne s’impose comme un acteur important du secteur de la construction. Le pays a d’ailleurs été choisi pour être l’invité d’honneur de la 26ème édition du salon. L’occasion de faire le point sur le marché de la construction en Pologne.
Pour sa 26ème édition, Batimat a décidé de mettre en valeur un pays européen. Cette année, c’est la Pologne qui a été désignée comme invité d’honneur.
A travers des conférences, des rencontres, des visites, le pays va présenter son industrie, la qualité de ses produits et développer des échanges stratégiques et commerciaux notamment avec la France. «Nous sommes des coopérateurs très étroits puisque la Pologne est le 10ème client mondial de la France», se félicite Tomasz Orlowski, ambassadeur de Pologne en France. Ainsi, 5% des investissements français en Pologne concerne le BTP, 7% l’énergie, 30% les télécommunications et 23% l’industrie.
Manque de logements
Au total, le secteur de la construction représente 16,6 millions d’euros et 5,8% du PIB de la Pologne. Toutefois, le Pays est confronté à un problème de taille puisque les besoins en logements neufs atteignent 1,5 million. Un chiffre qui devrait doubler en 10 ans. Afin de soutenir le secteur de la construction, des lois sont en préparation notamment une sur l’accès aux terrains d’Etat et une sur la rénovation des bâtiments et les travaux d’isolation. Mais ce n’est pas tout, d’autres défis attendent la Pologne en matière de simplification d’occupation des sols, d’exemption de permis de construire pour certains logements…
La Pologne organise l’Euro 2012
Enfin, la Pologne se lance dans un autre challenge et pas des moindres puisqu’elle sera l’hôte, avec l’Ukraine, du prochain Euro de football en 2012 qui nécessite la réalisation et la rénovation de nombreux stades. Et pour cela, elle entend bien prendre «exemple sur la France qui a montré son savoir faire en matière d’organisation en 1998», conclut Tomas Orlowski.
A travers des conférences, des rencontres, des visites, le pays va présenter son industrie, la qualité de ses produits et développer des échanges stratégiques et commerciaux notamment avec la France. «Nous sommes des coopérateurs très étroits puisque la Pologne est le 10ème client mondial de la France», se félicite Tomasz Orlowski, ambassadeur de Pologne en France. Ainsi, 5% des investissements français en Pologne concerne le BTP, 7% l’énergie, 30% les télécommunications et 23% l’industrie.
Manque de logements
Au total, le secteur de la construction représente 16,6 millions d’euros et 5,8% du PIB de la Pologne. Toutefois, le Pays est confronté à un problème de taille puisque les besoins en logements neufs atteignent 1,5 million. Un chiffre qui devrait doubler en 10 ans. Afin de soutenir le secteur de la construction, des lois sont en préparation notamment une sur l’accès aux terrains d’Etat et une sur la rénovation des bâtiments et les travaux d’isolation. Mais ce n’est pas tout, d’autres défis attendent la Pologne en matière de simplification d’occupation des sols, d’exemption de permis de construire pour certains logements…
La Pologne organise l’Euro 2012
Enfin, la Pologne se lance dans un autre challenge et pas des moindres puisqu’elle sera l’hôte, avec l’Ukraine, du prochain Euro de football en 2012 qui nécessite la réalisation et la rénovation de nombreux stades. Et pour cela, elle entend bien prendre «exemple sur la France qui a montré son savoir faire en matière d’organisation en 1998», conclut Tomas Orlowski.
Budma, le Batimat polonais
La Pologne a également son salon de la construction. Il s’agit de Budma qui va se dérouler cette année du 22 au 25 janvier prochain à Poznan. Au total, l’événement devrait rassembler 1.600 exposants et concerne 30 pays. Plus de 60.000 visiteurs en provenance de 35 pays sont attendus.
La Pologne a également son salon de la construction. Il s’agit de Budma qui va se dérouler cette année du 22 au 25 janvier prochain à Poznan. Au total, l’événement devrait rassembler 1.600 exposants et concerne 30 pays. Plus de 60.000 visiteurs en provenance de 35 pays sont attendus.
Témoignage d’une entreprise polonaise du bâtiment
Marcin Maslowski, directeur régional export chez Dospel
«Dospel est une entreprise polonaise d’extracteurs d’air type VMC. Jusqu’à présent, nous travaillons avec des sous-traitants français mais nous souhaitons aujourd’hui pénétrer le marché Français sous notre propre marque. Nous apprécions le professionnalisme des entreprises françaises car elles ne laissent rien au hasard, tout est cadré. Elles sont très exigeantes et suivent régulièrement les dossiers et les cahiers des charges. Toutefois, nous rencontrons des difficultés à cause de la barrière de la langue mais également par rapport à la certification de nos produits. Même s’ils sont validés par l’Institut polonais, les sociétés françaises sont méfiantes et réclament une revalidation par un institut français».
Marcin Maslowski, directeur régional export chez Dospel
«Dospel est une entreprise polonaise d’extracteurs d’air type VMC. Jusqu’à présent, nous travaillons avec des sous-traitants français mais nous souhaitons aujourd’hui pénétrer le marché Français sous notre propre marque. Nous apprécions le professionnalisme des entreprises françaises car elles ne laissent rien au hasard, tout est cadré. Elles sont très exigeantes et suivent régulièrement les dossiers et les cahiers des charges. Toutefois, nous rencontrons des difficultés à cause de la barrière de la langue mais également par rapport à la certification de nos produits. Même s’ils sont validés par l’Institut polonais, les sociétés françaises sont méfiantes et réclament une revalidation par un institut français».
