INSERTION. Quelque 24.100 jeunes issus des quartiers de la politique de la ville ont été recrutés par des entreprises de la construction l'année dernière, selon la Fédération française du bâtiment. L'objectif initial, fixé à 15.000 embauches, a donc été largement dépassé.
C'est une bonne nouvelle tant pour l'emploi des jeunes : en 2021, quelque 24.100 jeunes issus des quartiers de la politique de la ville ont été recrutés par des entreprises de la construction l'année dernière, selon la Fédération française du bâtiment (FFB). Celle-ci avait lancé une opération intitulée "15.000 jeunes talents bâtisseurs", qui a donc vu son objectif initial largement dépassé et qui a permis également de consolider des partenariats locaux et nationaux avec des acteurs de l'emploi et de l'insertion.
à lire aussi
Parmi ces derniers, on trouve notamment Pôle Emploi, l'Union nationale des missions locales, le réseau des "écoles de la deuxième chance en France", l'Épide (Établissements pour l'insertion dans l'emploi), l'Anru (Agence nationale de la rénovation urbaine), l'association Habitat et Humanisme, qui lutte contre l'exclusion des personnes en difficulté, ou encore l'Outil en main, une autre association initiant les jeunes aux métiers manuels et en lien avec le patrimoine.
"Forte demande de main-d'oeuvre"
à lire aussi
Des acteurs publics comme privés qui ont été mobilisés par les ministères du Travail, du Logement (rattaché à la Transition écologique) et de la Ville (rattaché à la Cohésion des territoires), ainsi que les services de l'État, les conseils régionaux et les conseils départementaux. "Ils ont ainsi identifié les jeunes et demandeurs d'emplois désireux d'intégrer le secteur du bâtiment, actuellement en forte demande de main-d'oeuvre", explique la FFB dans un communiqué. De son côté, la fédération dit avoir renforcé ses propres dispositifs d'information, de formation et d'insertion.
"Avoir de l'ambition pour l'emploi, c'est agir sur l'attractivité du secteur en communiquant sur les possibilités d'embauches et de carrières", a réagi Olivier Salleron, à la tête de la FFB. Une dynamique que le Gouvernement aimerait bien poursuivre dans un contexte de transition écologique et de rénovation thermique des logements : "Le bâtiment est un secteur d'avenir, qui recrute pour répondre aux défis actuels : rénover les bâtiments, construire de nouveaux logements, transformer la ville pour la rendre plus agréable à vivre, plus pratique et plus belle", a souligné pour sa part la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon.
L'Etat envisagerait d'interdire les chaudières gaz, des acteurs réagissent
