La ville de Paris et la SNCF ont lancé l'acte II de la reconquête de la Petite ceinture parisienne. Le nouveau protocole d'accord doit permettre l'aménagement d'une vingtaine d'hectares abandonnés en espace piéton, fermes urbaines ou encore bar-restaurants.
La deuxième phase de la reconquête de la Petite ceinture est en marche. La maire de Paris, Anne Hidalgo, et le président de la SNCF, Guillaume Pépy, ont lancé officiellement l'ouverture d'un tronçon de la petite ceinture dans le 13e arrondissement. Situé dans le quartier de la gare de Rungis, l'espace de 500 m de long et d'un hectare de superficie pourra être accessible par les Parisiens à partir de septembre prochain. Des parcours sportifs, une buvette ou des activités pour les enfants devraient voir le jour d'ici les prochaines semaines.
Cette réhabilitation viendra s'ajouter à celles du sentier nature dans le 16e, de la promenade dans le 15e et des jardins partagés dans les 12e, 14e et 18e arrondissements. En 2006, la mairie de Paris avait signé des protocoles d'accord avec RFF pour transformer les terrains de la petite ceinture.
Cette réhabilitation viendra s'ajouter à celles du sentier nature dans le 16e, de la promenade dans le 15e et des jardins partagés dans les 12e, 14e et 18e arrondissements. En 2006, la mairie de Paris avait signé des protocoles d'accord avec RFF pour transformer les terrains de la petite ceinture.
Jardins partagés
Le nouvel accord rallié avec le groupe SNCF, via SNCF Immobilier, devra permettre de "répondre aux attentes des Parisiens en matière d'espaces verts, de promenades, de jardins partagés, d'agriculture urbaine, de préservation de la biodiversité et de corridors écologiques, d'installation de terrasse et de restaurants, d'activités sportives, d'organisation d'événements culturels ou encore de développement de lieux de rencontre et d'échange", a indiqué la ville de Paris. Des concertations seront menées dans les arrondissements concernés pour en définir les nouveaux usages.De son côté, la SNCF s'engage à mettre gracieusement à la disposition de la Ville son patrimoine. En échange, l'entretien et les aménagements seront pris en charge par la collectivité parisienne. Au total, 15 millions d'euros sont prévus pour financer les travaux.