Un attentat à la bombe artisanale sans gravité a été commis vendredi contre des bureaux du groupe grec de travaux publics, J&P-Avax, à Athènes. Dans son enquête, la police privilégie la piste terroriste.
L'engin à retardement ne contenait qu'une petite quantité d'explosif, mais au vu des premiers éléments de l'enquête, et notamment du mode de fabrication, la police écartait la thèse d'une action de droit commun ou d'une attaque émanant de la nébuleuse anarchiste locale, a indiqué lundi une source policière. L'explosion, qui avait été précédée d'un avertissement téléphonique auprès d'un quotidien grec, mais sans revendication, n'a causé ni dégâts ni victimes.
J&P-AVAX est l'un des principaux groupes de BTP du pays, impliqué notamment dans de nombreux ouvrages pour les jeux Olympiques d'Athènes d'août dernier. La Grèce a démantelé depuis 2002 les deux groupes terroristes locaux actifs depuis 1975, le 17 Novembre et l'Ela (lutte populaire révolutionnaire), dont 19 membres ont été condamnés à de longues peines de prison en 2004. Mais plusieurs groupes ont depuis revendiqué une série d'actions, dont Lutte révolutionnaire, qui a signé un attentat à la bombe le 5 mai 2004 contre un commissariat d'Athènes, à 100 jours de l'ouverture des Jeux.
J&P-AVAX est l'un des principaux groupes de BTP du pays, impliqué notamment dans de nombreux ouvrages pour les jeux Olympiques d'Athènes d'août dernier. La Grèce a démantelé depuis 2002 les deux groupes terroristes locaux actifs depuis 1975, le 17 Novembre et l'Ela (lutte populaire révolutionnaire), dont 19 membres ont été condamnés à de longues peines de prison en 2004. Mais plusieurs groupes ont depuis revendiqué une série d'actions, dont Lutte révolutionnaire, qui a signé un attentat à la bombe le 5 mai 2004 contre un commissariat d'Athènes, à 100 jours de l'ouverture des Jeux.