DÉCRYPTAGE. Faire face au "mur d'investissements" qui attend le pays et penser véritablement à long terme. Tels sont les défis qui se présentent aux pouvoirs publics dans le domaine des infrastructures de mobilités. Pour les relever, il faudra "renouveler profondément nos outils de financement d'ici un ou deux ans", changer de modèle, et être imaginatif, notamment pour traiter la lourde question du ferroviaire. C'est le constat qu'a livré le ministre des Transports, Clément Beaune, lors du congrès des Régions, à Vichy, le 15 septembre 2022, esquissant quelques solutions potentielles.
"Nous sommes à la croisée des chemins. Nous devons changer de modèle et l'heure est venue de faire des choix." Le 15 septembre 2022, il est revenu à Jean Rottner, président du Grand Est et de la commission Mobilités, transports, infrastructures de l'association Régions de France, de poser le constat. Présent lors des échanges, le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a partagé cette vision.
Et ce changement concernera en premier lieu le financement des infrastructures, se sont accordés les différents intervenants. En la matière, le ministre estime lui aussi qu'il y a urgence : "nous devons renouveler profondément nos outils de financement" sortir d'une logique de mandat pour adopter une posture résolument de long terme. Et tout cela, "d'ici un ou deux ans".
De plus en plus mobiles
La question financière est d'autant plus prégnante que le ministre ne croit pas à la décroissance des mobilités. "C'est un besoin humain, une attente politique, une solution centrale de la transition écologique. Nous serons de plus en plus mobiles, pas moins", affirme-t-il.
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