CHAUFFAGE. A Vienne, en Autriche, seulement 20% des habitations construites à partir de l'été 2020 pourront disposer de chaudières utilisant des énergies carbonées.
Voilà un signe supplémentaire de la volonté de certains pays européens d'en finir avec les chaudières carbonées : la ville de Vienne, en Autriche, a annoncé, ce mercredi 30 juillet, que seulement 20% des habitations construites à partir de l'été 2020 pourront disposer de chaudières utilisant des énergies carbonées, selon l'AFP.
Afin de lutter contre le réchauffement climatique, la capitale autrichienne entend privilégier les modes de chauffage reposant sur des énergies renouvelables, ainsi que son propre réseau de chauffage. Celui-ci, l'un des plus importants réseaux de chauffage urbain en Europe, est utilisé par quelque 70% des logements neufs construits à Vienne. Il dessert un tiers des foyers de la capitale.
Seuls les bâtiments situés dans des zones inaccessibles à ce réseau de chauffage et impropres à l'installation de chauffages basés sur les énergies renouvelables auront le droit de continuer à recourir à des chaudières carbonées. Les bâtiments en question représentent 20% du futur parc immobilier de Vienne. La ville, qui compte 1,9 million d'habitants, voit quelque 10.000 logements sortir de terre chaque année.
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Vienne estime à environ 112.000 tonnes la diminution des émissions de Co2 susceptibles de résulter de cette mesure, d'ici à 2030. En novembre dernier, le Premier ministre français Edouard Philippe avait annoncé la fin programmée des chaudières au fioul dans les dix prochaines années, via l'instauration d'une prime à la conversion qui prendra en charge un tiers du coût global de l'opération. A une échelle plus locale, la ville de Paris veut dire adieu au fioul dans 1.500 copropriétés.