Un important tremblement de terre survenu mardi à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, a déjà causé la mort de nombreuses personnes, et la perte d'importantes infrastructures.

Le puissant tremblement de terre de magnitude 6,3 qui a secoué mardi la ville de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, a fait au moins 65 morts. Mais de nombreuses personnes sont encore prises au piège sous les décombres et le nombre de victime devrait s'élever.

 

Les infrastructures ont été gravement touchées par ce séisme : les communications téléphoniques sont difficiles, un nombre indéfini mais important d'immeubles se seraient effondrés, et la cathédrale de Christchurch, l'édifice de pierre historique qui trônait au centre de la ville, a été complètement démolie. Des témoins ont même dit avoir vu deux autobus écrasés sous les ruines de la cathédrales.

 

Selon le U.S. Geological Survey, l'épicentre du tremblement de terre se situait à cinq kilomètres de la ville, à une profondeur de quatre kilomètres. Une réplique sismique d'une magnitude de 5,6 a suivi peu de temps après, à 11 kilomètres à l'est de la ville et à une profondeur de six kilomètres. Christchurch, dont la population s'élève à 350.000 personnes, a été frappée par de nombreuses répliques sismiques depuis le tremblement de terre du 4 septembre 2010, d'une magnitude de 7,1. La Nouvelle-Zélande est située dans la «ceinture de feu» du Pacifique, une zone reconnue pour ses tremblements de terre et ses éruptions volcaniques. Celle-ci s'étend du Chili, en Amérique du Sud, jusqu'en Alaska, et à travers le Pacifique Sud. On y enregistre plus de 14.000 tremblements de terre par année, mais à peine 150 sont ressentis par la population, et moins de dix par année causent des dommages.

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