L'architecte assume la densité de structures dans cette petite crique "pour mieux économiser le territoire et préserver les terres agricoles". Et il propose que les déplacements se fassent au moyen d'embarcations électriques ou à voiles, toujours dans l'optique de limiter l'empreinte carbone des lieux et de ses occupants. Côté production d'énergie, façades et toitures abriteront des cellules photovoltaïques pour générer l'électricité nécessaire, tandis que les pilotis exploiteront l'énergie marine, grâce à des hydroliennes qui capteront les courants de marée et de la captation de frigories dans les eaux plus profondes, afin de participer au rafraîchissement. Vincent Callebaut estime que forte de toutes ces énergies naturelles, le complexe produira plus qu'il ne consommera, atteignant un bilan positif au profit des villages autochtones environnants.
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Il conclut : "Le Nautilus Eco-Resort est résolument un concept engagé de résilience environnementale militant pour un nouveau système social qui se préoccupe de la santé humaine et de la planète".