L'administration pénitentiaire tente de résoudre les problèmes de surpopulation dans les prisons en construisant des bâtiments préfabriqués à l'intérieur des prisons.
"L'Etat a décidé la mise en place de cabanons préfabriqués afin d'augmenter la capacité des établissements déjà plus que saturés. A la maison d'arrêt de Douai, l'implantation est en cours de réalisation", a indiqué l'UFAP (Union fédérale autonome pénitentiaire, majoritaire)dans un communiqué.
"L'administration pénitentiaire veut mettre des préfabriqués mais sans penser aux problèmes de sécurité ou d'hygiène, qui seront inévitables. Ce n'est ni fait ni à faire", a dénoncé à l'AFP Dominique Deregnecourt, délégué régional UFAP.
Selon lui, la maison d'arrêt de Douai, où quelque 650 personnes sont détenues pour 384 places, et un site pilote et l'ouverture des préfabriqués serait prévue d'ici la fin de l'année 2004.
La direction de la maison d'arrêt de Douai a confirmé à l'AFP que l'implantation de deux "constructions légères", comprenant un total de 20 cellules pour 40 détenus, était une "hypothèse de travail" pour faire face à la surpopulation carcérale.
"C'est une des solutions envisagées pour juguler l'inflation carcérale, mais il n'y a pas de décision ni de date de prises pour l'instant. Ces modules auront tous les équipements nécessaires de sécurité et d'hygiène", a déclaré à l'AFP Gérard François, directeur de la maison d'arrêt de Douai.
"L'administration pénitentiaire veut mettre des préfabriqués mais sans penser aux problèmes de sécurité ou d'hygiène, qui seront inévitables. Ce n'est ni fait ni à faire", a dénoncé à l'AFP Dominique Deregnecourt, délégué régional UFAP.
Selon lui, la maison d'arrêt de Douai, où quelque 650 personnes sont détenues pour 384 places, et un site pilote et l'ouverture des préfabriqués serait prévue d'ici la fin de l'année 2004.
La direction de la maison d'arrêt de Douai a confirmé à l'AFP que l'implantation de deux "constructions légères", comprenant un total de 20 cellules pour 40 détenus, était une "hypothèse de travail" pour faire face à la surpopulation carcérale.
"C'est une des solutions envisagées pour juguler l'inflation carcérale, mais il n'y a pas de décision ni de date de prises pour l'instant. Ces modules auront tous les équipements nécessaires de sécurité et d'hygiène", a déclaré à l'AFP Gérard François, directeur de la maison d'arrêt de Douai.
