En chantier depuis 30 ans, le métro d'Alger entame sa phase test avant sa mise en service début novembre. Dernière étape : la «marche à blanc», a précisé le ministère des Transports.
En avant toute ! Le métro d'Alger, qui a la particularité de disposer d'un pilotage automatique, est en phase test avant sa mise en route début novembre, a indiqué le ministère des Transports.
La société RATP-El Djazaïr, chargée de l'exploitation du métro, va réaliser les derniers essais en situation réelle et pratiquer des exercices permettant de vérifier que tout fonctionne en toute situation comme l'évacuation des passagers, la réparation et la prise en charge des personnes lors d'une panne… «La marche à blanc, c'est un métro qui roule comme s'il était totalement livré», avait expliqué en juillet le ministre algérien des Transports Amar Tou. Cette phase sera progressive avec dans un premier temps un nombre limité de passagers avant une augmentation progressive pour arriver à une situation normale le jour J.
Au total, ce sont plus de 400 agents qui travailleront pour le métro et ses dix stations. L'infrastructure fonctionnera 7 jours sur 7 de 5h00 du matin à 23h00.