ÉVOLUTIONS. Tous les détails concernant les évolutions de MaPrimeRénov' en 2023 sont désormais connus. Le gouvernement a notamment acté une baisse des forfaits pour les poêles à granulés et la ventilation double flux.

Le gouvernement avait annoncé, fin décembre, des évolutions à venir pour le dispositif MaPrimeRénov'. Les détails de ces changements ont été depuis précisés dans un arrêté du 29 décembre 2022.

 

Ainsi, à partir de février 2023, le forfait "rénovation globale" pour les ménages aux ressources intermédiaires et supérieures sera augmenté, passant respectivement de 7.000 à 10.000 euros et 3.500 à 5.000. Dans ce même domaine de travaux, à compter du 1er avril, les chauffages "fonctionnant principalement aux énergies fossiles" seront exclus, ce qui inclut notamment les chaudières gaz.

 

Coup de frein sur les poêles à granulés

 

En ce qui concerne l'installation de poêles à granulés, la prime va diminuer, à partir du 1er février, de 500 euros pour les ménages très modestes et modestes (respectivement de 3.000 euros à 2.500, de 2.500 à 2.000). Les systèmes VMC se voient appliquer le même traitement, mais pour trois catégories de ménages : de 3.000 à 2.500 euros pour les très modestes, 2.500 à 2.000 (modestes), 2.000 à 1.500 (intermédiaires). Les chaudières gaz, y compris à très haute performance, sont, elles, bannies du dispositif dès le 1er janvier 2023.

 

Une évolution concernera spécifiquement les ménages les plus aisés, qui ne seront plus du tout soutenus pour la réalisation de travaux d'isolation en mono-geste à compter d'avril. Ils disposaient, pour rappel, de primes allant de 7 à 15 euros/m² d'isolation. Ce type de foyers devra donc, pour bénéficier d'une prime rénovation concernant l'isolation, opter pour une offre globale.

 

Enfin, l'État précise maintenir le bonus de 1.000 euros pour l'installation d'appareils de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables, instauré au lendemain de l'invasion Russe en Ukraine, jusqu'au 31 mars prochain.

 

Audit énergétique : du nouveau

 

La réalisation d'un audit énergétique sera obligatoire, au 1er avril 2023, lors de la vente d'une passoire thermique. Cet audit pourra, précise l'État, être utilisé pour justifier le recours au forfait "rénovation globale", mais également aux bonus "sortie de passoire thermique" et "atteinte d'un niveau BBC" (de 500 à 1.500 euros, en fonction des ménages).

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