Faute d'études pour le contournement ferroviaire de l'agglomération rochelaise, le maire, Maxime Bono, a confirmé la suspension de sa contribution financière à la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, soit 2 millions d'euros pour 2012.
Il y a quelques mois, lors de la dernière réunion du Conseil communautaire de La Rochelle, le président et président de la Communauté d'agglomération, Maxime Bono (PS) expliquait que la collectivité avait décidé de suspendre sa contribution financière à la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux. En 2012, c'est donc la somme de 2 millions d'euros qui n'a pas été versée.
Maxime Bono persiste et signe en annonçant que cette décision est également valable pour l'année en cours, tant que les études pour le contournement ferroviaire de l'agglomération rochelaise avec desserte du grand port maritime ne seront pas lancées.
RFF déplore cette décision
L'élu a ainsi écrit au préfet de région à Bordeaux ainsi qu'au directeur régional de Réseau ferré de France (RFF) pour leur rappeler que la convention initiale prévoyait en contrepartie du financement de la Communauté d'agglomération, la réalisation de ces études. Il considère ainsi que faute d'engagement de RFF, en tant que maître d'ouvrage, à poursuivre ces études, il ne peut que bloquer la contribution financière de l'agglomération à la LGV. Par ailleurs, le maire de la Rochelle a de nouveau mentionné l'importance stratégique du grand port maritime de sa ville et la nécessité de cette desserte pour assurer son développement. De son côté, RFF déplore cette décision qui, à terme, d'après l'établissement public pourrait provoquer des lourdes conséquences sur le projet.