CONTESTATION. Alors que le calendrier et la mobilisation contre le projet de nouvelle ligne ferroviaire entre Lyon et Turin semblent accélérer, des parlementaires écologistes et LFI, l'association Vivre et agir en Maurienne et Sud Rail ont annoncé le lancement d'une commission d'enquête populaire pour évaluer "la légalité du tracé" de ce chantier qu'ils jugent "écocidaire".
Leur objectif est clair, sans aucune ambigüité : "arrêter immédiatement ce projet à contre-sens de l'histoire", jugé "écocidaire" et "inutile" selon les termes de la cheffe de file des Insoumis à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot. Son groupe ainsi que les écologistes, ont annoncé le 14 juin 2023 le lancement d'une commission d'enquête populaire parlementaire portant sur "l'évaluation de la conformité de la ligne ferroviaire existante et de la légalité du tracé de la seconde ligne de Lyon à Turin et de ses tunnels".
Une "formule novatrice", selon le député LFI du Rhône Gabriel Amard, regrettant que la demande d'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire ait été "refusée par la Macronie". Novatrice car en sont également à l'origine une association, Vivre et agir en Maurienne, un syndicat, Sud Rail, et une figure française de l'opposition au Lyon-Turin Daniel Ibanez. Et elle sera ouverte largement "au peuple", associations locales et nationales, autres syndicats, citoyens, faisant même l'objet "à un moment" d'une "votation citoyenne", assure Mathilde Panot.
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