Le ministère britannique des Finances a estimé mardi dans Le Guardian que l'engagement du gouvernement dans des projets de partenariat public-privé (PPP) devrait représenter 170 milliards de livres (240 milliards d'euros) à l'horizon 2032.
Ce chiffre, qui représente les remboursements que devra effectuer jusqu'à cette date le gouvernement britannique aux banques et aux entreprises pour plus de 800 projets d'hôpitaux, d'écoles ou de prisons, a été cité par John Kingman, un des responsables du ministère, dans une lettre à la Commission des comptes publics du Parlement.
Ce dernier estime cependant dans sa lettre qu'en un sens cette somme «ne veut rien dire» et pourrait conduire la Commission à «une mauvaise appréciation». Il estime qu'il faut plutôt avoir en tête la somme de 91 milliards de livres, afin de tenir compte de l'inflation et des taux d'intérêt. Pour le député conservateur Richard Bacon néanmoins, ces 91 milliards «représentent bel et bien la facture que les gouvernements devront à l'avenir payer pour le programme PPP».
Le rapport rédigé par la Commission sur les PPP est assez critique, soulignant que les offres sont de mois en moins concurrentielles, sont longues à se mettre en place, et que les pouvoirs publics ne sont pas très habiles à négocier les prix.
Ce dernier estime cependant dans sa lettre qu'en un sens cette somme «ne veut rien dire» et pourrait conduire la Commission à «une mauvaise appréciation». Il estime qu'il faut plutôt avoir en tête la somme de 91 milliards de livres, afin de tenir compte de l'inflation et des taux d'intérêt. Pour le député conservateur Richard Bacon néanmoins, ces 91 milliards «représentent bel et bien la facture que les gouvernements devront à l'avenir payer pour le programme PPP».
Le rapport rédigé par la Commission sur les PPP est assez critique, soulignant que les offres sont de mois en moins concurrentielles, sont longues à se mettre en place, et que les pouvoirs publics ne sont pas très habiles à négocier les prix.