PROFESSION. L'Union nationale des syndicats français d'architectes (Unsfa) a réaffirmé dans un communiqué la place de l'architecte dans la mise en œuvre de la réhabilitation.
La loi de 1977 sur l'architecture fait parler d'elle au sein de la profession. Après l'annonce du Conseil national de l'Ordre des architectes (Cnoa), en novembre 2024, d'inscrire la réhabilitation dans le texte législatif et une pétition lancée par le Syndicat de l'architecture sur le même sujet, c'est au tour de l'Union nationale des syndicats français d'architectes (Unsfa) de s'exprimer.
Dans un communiqué relayé sur un réseau social ce mercredi 27 novembre, le syndicat affirme que la loi de 1977 sur l'architecture "n'a pas besoin d'être modifiée, elle doit simplement être appliquée". "L'article 1 de cette loi fondatrice englobe déjà toutes les composantes de l'architecture et notamment le patrimoine architectural : la réhabilitation est clairement incluse", écrit-il.
"Par ailleurs, l'article 4 de cette loi précise que le recours à l'architecte est obligatoire pour les travaux qui modifient l'aspect extérieur d'une construction existante. Cela concerne notamment les projets de réhabilitation et de rénovation énergétique. Pourtant, cette obligation n'est pas systématiquement exigée par les pouvoirs publics."
"Réaffirmer la place de l'architecte"
Le syndicat rappelle l'urgence de s'adapter aux effets du dérèglement climatique et de réhabiliter le patrimoine bâti. "Il est crucial de ne pas céder aux discours faciles sans perspectives. Mobilisons-nous, collectivement, pour faire reconnaître nos compétences en matière de réhabilitation ; nous sommes formés et nous continuons à nous former face à ces enjeux", rappelle-t-il.
Pour l'Unsfa, l'urgence n'est pas de "réaffirmer" la place de la réhabilitation dans l'architecture mais de "réaffirmer la place de l'architecte dans la mise en œuvre de ce 'chantier du siècle'". "C'est cette ligne d'action que l'Unsfa défend chaque jour et depuis longtemps sur l'ensemble du territoire."
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