Capacités de formation saturées
La mise en place progressive des organismes de formation a été effective au cours de l'été 2012, mais rapidement leur capacité a été saturée. "Tout l'enjeu pour 2013 est de démultiplier les lieux de formation, d'augmenter le nombre de formateurs et de former toujours plus d'entreprises", concède Paul Duphil. Cette année, deux nouvelles sessions de formation de formateurs sous-section 3 sont programmées, ainsi que le démarrage des recyclages des premiers formateurs, certifiés en 2010, et qui ont lieu au bout de trois ans. Philippe Tempère, le président du groupement national amiante (FFB) exprime toutefois une inquiétude pour les entreprises qui n'arrivent pas à former leur personnel du fait de la saturation des formations existantes.
La mise en place progressive des organismes de formation a été effective au cours de l'été 2012, mais rapidement leur capacité a été saturée. "Tout l'enjeu pour 2013 est de démultiplier les lieux de formation, d'augmenter le nombre de formateurs et de former toujours plus d'entreprises", concède Paul Duphil. Cette année, deux nouvelles sessions de formation de formateurs sous-section 3 sont programmées, ainsi que le démarrage des recyclages des premiers formateurs, certifiés en 2010, et qui ont lieu au bout de trois ans. Philippe Tempère, le président du groupement national amiante (FFB) exprime toutefois une inquiétude pour les entreprises qui n'arrivent pas à former leur personnel du fait de la saturation des formations existantes.
"L'offre de mesurage de l'empoussièrement fait également défaut !", souligne ce dernier. "Les textes sont nombreux et difficiles à comprendre. Les matériels de protection ne sont pas forcément adaptés. Et il y a beaucoup de formations différentes auxquelles les professionnels doivent assister. Les couvreurs par exemple doivent être formés au travail en hauteur, à des interventions sur installation électrique, aux gaz CFC des installations de climatisation… Entre la formation initiale et les remises à niveau, un employé devrait logiquement faire entre 15 et 20 jours de formation par an. C'est beaucoup trop pour les entrepreneurs qui ont besoin de personnes qui produisent !". Le représentant de la FFB a également soulevé la question des travailleurs et entreprises venant de l'étranger, non soumis aux même contraintes que les sociétés françaises. "Il existe un réel mécontentement des entreprises du bâtiment. Nous souhaitons respecter la réglementation mais nous avons besoin de temps et de structures adaptées dans des délais brefs !", conclut le président du groupement national amiante. Rappelons qu'environ 50.000 personnes, en tout, devront être formées au risque d'exposition. Du travail en perspective pour les organismes et plateformes des sous-sections 3 et 4.