Autre phase spectaculaire du chantier : la dépose des câbles et des 27 pylônes qui les soutenaient. Un "véritable travail d'orfèvre" selon Pierrick Tanguy au regard de l'environnement urbain dans lequel ils se trouvaient. "Nous croisions l'A86, plusieurs réseaux, la Seine…", sans compter que certains pylônes étaient extrêmement proches des bâtiments en cours de construction sur le village des athlètes. "Cette dépose était une partition où tout était écrit avec précision. Nous avons fait appel à des entreprises spécialisées pour cela, dans le travail en hauteur et la manipulation de charges importantes." Ces travaux ont parfois été réalisés de nuit, pour les plus périlleux. Notamment pour la dépose des câbles au-dessus de la Seine.
Chaque file de pylônes supporte 2 lignes sur les 4. La dépose des pylônes a donc pu démarrer en parallèle de la pose des câbles dans le tunnel, dès lors que les deux premières lignes ont pu être mises en service. Les pylônes ont été découpés et déboulonnés tronçon par tronçon, puis une grue a permis de descendre les tronçons un à un. Ils ont ensuite été découpés à nouveau avant d'être évacués. L'opération a duré environ 6 mois, entre juin 2023 et début 2024.
À la Solideo, Nicolas Ferrand cède sa place pour la phase héritage des Jeux de Paris 2024
