Le siège du Conseil régional d'Ile-de-France, qui regroupera tous ses services actuellement éclatés, sera dévoilé "d'ici à la fin de l'année", a annoncé vendredi à l'AFP Michèle Sabban, vice-présidente PS en charge de l'Administration générale et des personnels.
Quatre sites sont actuellement dans la dernière ligne droite pour accueillir le futur site du Conseil régional d'Ile-de-France. En course, Issy-les-Moulineaux, Ivry-sur-Seine, Charenton et un quatrième dans Paris intra-muros sont les lieux retenus à ce jour.
"Nous sommes sur une short list de quatre sites", a déclaré Mme Sabban à l'AFP, qui a précisé le calendrier : "Je présenterai courant octobre des travaux affinés sur chacun des sites en commission des finances, une communication sera faite aux élus en novembre en assemblée plénière, et l'exécutif arrêtera son choix d'ici à la fin de l'année". Et d'ajouter : "Il faudra un vote de l'assemblée en janvier, le plus tôt possible après la décision", rappelant que les travaux pour ce déménagement avaient "débuté il y a deux ans à la demande du président Jean-Paul Huchon".
Aux portes de Paris
Un site aux portes de Paris est privilégié, compte tenu du lieu d'habitation des quelque 2.000 agents qui résident plutôt dans le sud-est et sud-ouest, a précisé Mme Sabban. De plus, le site retenu devra pouvoir proposer pas loin de "100.000 m2 pour pouvoir regrouper tous les services de la région disséminés sur sept sites actuellement, et donner une lecture globale de l'action de la Région", a-t-elle souligné. Objectif : avoir un lieu plus fonctionnel, plus cohérent, pour mutualiser aussi les moyens et y associer aussi l'ensemble des organismes associés.
La question du déménagement du siège de la Région a donné lieu à des batailles récurrentes dans l'hémicycle, notamment au moment du rachat de la moitié de l'hôtel particulier où sont installés notamment les bureaux de l'exécutif, dans le très cossu VIIe arrondissement de Paris, pour 20 millions d'euros. L'opposition UMP avait dénoncé "le train de vie fastueux" de la Région, celle-ci avait argué qu'elle revendrait plus facilement et à meilleur prix un hôtel complet plutôt qu'une moitié, a indiqué l'AFP.
