L'architecte Henri Labrouste a dessiné le jardin Vivienne au XIXe siècle. Il abritait par le passé quatre parterres engazonnés, une fontaine centrale et des corbeilles de fleurs. Les années passant, le jardin se dégrade et offre seulement une cour minérale gravillonnée, où la fontaine ne fonctionne plus.
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L'Atelier Gaudin a voulu redonner vie à ce jardin, en collaboration avec le groupement Tout se transforme (Antoine Quenardel, paysagiste-concepteur et Mirabelle Croizier, architecte du patrimoine), et Gilles Clément. Une palette végétale composée d'essences d'arbres papyrifères qui s'adaptent au climat parisien a été déployée. À ces espèces s'ajoutent des petits arbres à écorce de papier. Un petit kiosque transparent a été conçu et loge le contrôle des accès au site. Le sol extérieur est lui composé de briques rouges et blanches. Des bancs en pierre massive d'Euville ont été installés. Le jardin prolonge la promenade du visiteur jusqu'à l'hôtel Tubeuf, doté d'un nouveau soubassement de pierre et d'une terrasse. Ainsi, le jardin convertit deux façades arrières (Vivienne et Tubeuf) en façades principales qui encerclent l'espace végétal. Un café a également été conçu. Sa terrasse donne sur le jardin.