Le projet de ligne à grande vitesse entre Paris-Orléans-Clermont-Lyon, qui ne doit pas voir le jour avant 2030, s'oriente vers la variante "Médiane" de tracé. Ce dernier serait le plus adapté pour désaturer la liaison déjà existante tout en aménageant le territoire. Explications.
Sauf revirement, c'est finalement le tracé "Médian" qui devrait être adopté pour la ligne à grande vitesse Paris-Lyon passant par le centre de la France. Le comité de pilotage du projet "Paris-Orléans-Clermont-Lyon", piloté par RFF, a envisagé quatre variantes possibles (Ouest, Ouest-Sud, Médian et Est), et n'en a retenu que deux pour procéder à des études poussées depuis la mi-2012. Et selon le quotidien régional La Montagne, le scénario "Ouest" aurait été écarté : seul le conseil régional du Centre le soutenait, tandis que le tracé "Médian" bénéficiait du support des conseils régionaux d'Auvergne, de Bourgogne, de Rhône-Alpes et d'Île-de-France.
Anticiper la saturation de la liaison historique en 2025
La liaison, prévue pour 2030 ou au-delà, doit permettre de doubler la ligne historique Paris-Lyon en passant par le centre du pays, notamment la Nièvre et l'est de Saône-et-Loire. Clermont-Ferrand sera ainsi à moins de 2 heures de la capitale, tandis que la desserte d'Orléans et de Bourges sera également améliorée. Le coût estimé, en 2012, était de 13 Mrds € environ. Il est prévu qu'en 2025, 50 millions de voyageurs emprunteront l'axe Paris-Lyon, contre 30 millions en 2008, engendrant une situation de saturation dès la fin de la décennie, y compris au niveau de la gare de Lyon.