Les adversaires au projet d'extension de Roland-Garros viennent de remporter une victoire. Le Conseil de Paris a voté contre le projet défendu par le Fédération française de tennis. Néanmoins, rien n'est joué puisque c'est le Gouvernement qui doit désormais trancher.
La partie engagée entre les opposants au projet d'extension de Roland Garros et ses défenseurs est loin d'être achevée. Après de nombreuses études de faisabilité de projets et le développement de contre-projets, les travaux d'agrandissement du stade de tennis piétinent. Et la décision du conseil de Paris ne devrait pas aider à dénouer la situation.
En effet, ce dernier (via le vote de l'UMP, du Centre et des Verts) a donné son accord contre l'avis de l'exécutif municipal socialiste deux "voeux" d'EELV demandant au gouvernement de surseoir à l'autorisation des travaux. A l'issue de cette décision, le directeur général de la Fédération française de tennis (FFT) Gilbert Ysern a pris la parole critiquant les "jeux politiciens" dont Roland-Garros est "l'otage", pendant que la Ville déclarait "faire confiance au gouvernement pour arbitrer ce sujet en fonction de l'intérêt général".
En effet, désormais, c'est au Gouvernement de se prononcer. Matignon devrait trancher et le ministère de l'Ecologie devrait donner le "Go" ou non au début des travaux. Selon l'entourage de la maire de Paris Anne Hidalgo, le Gouvernement pourrait donner sa décision "avant la fin du tournoi".
A noter que le court des Serres d'Auteuil doit en principe sortir de terre en 2019.
Côté calendrier, les discussions autour du projet auront lieu cet été pour s'achever à l'automne, pour une mise en oeuvre à l'été 2016.
A noter que l'option du contre-projet présenté par l'UMP n'a pas été retenue.