DÉCRYPTAGE. Leur devenir devrait être au cœur de la conférence de financement des infrastructures, promise pour le printemps 2025. Alors que la fin des contrats des concessions autoroutières se profile, plusieurs élus et acteurs des mobilités intervenant lors d'une matinée organisée par TDIE ont aussi souligné l'importance d'aborder la suite le plus rapidement possible, afin que le débat "ne soit pas confisqué par des considérations démagogiques" lors de la prochaine élection présidentielle.


L'avenir des concessions autoroutières s'invitera inévitablement dans le débat lors de la prochaine élection présidentielle. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, en est persuadé. Mais c'est heureux selon lui, comme il l'a expliqué le 28 janvier 2025 lors d'une matinée organisée par le think tank TDIE sur le financement de la transition écologique des infrastructures. Car si les acteurs des transports regrettent souvent que le sujet soit absent des débats, notamment dans l'entre-deux tours, "elles donneront l'occasion de parler des enjeux importants pour notre pays que représentent les mobilités".

 

 

Mais élus et experts le reconnaissent bien : la question des concessions est un sujet "hautement inflammable", comme la qualifie David Valence, président de la commission Transports, déplacement et infrastructures de la région Grand Est mais aussi toujours président du Conseil d'orientation des infrastructures (COI). "Et il s'enflammera quoi qu'il arrive en 2027,
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