Dans sa dernière note conjoncturelle de l'Unicem, l'activité des matériaux de construction chute de -9,4 % au premier semestre 2015. La seconde partie de l'année devrait être toutefois moins dégradée, avance-t-elle.
Dans sa lettre mensuelle de conjoncture de l'Unicem pour juillet-août 2015, l'activité des matériaux de construction chute de 9,4% au premier semestre 2015. D'ailleurs, la fédération a enregistré une chute de 12,2% de l'activité des granulats en cumul sur six mois, et de 8,5% sur un an pour celle du béton prêt à l'emploi (BPE). Ces chiffres confirment d'après l'Unicem, une "morosité de l'activité dans le secteur des matériaux de construction".
Nouveau recul du marché du granulat
La note de conjoncture souligne que les livraisons sont en repli de -3,2 % en juin par rapport à mai, et de 9,2 % par rapport à juin 2014. Le marché des granulats inscrit ainsi un nouveau recul au deuxième trimestre. A noter également que les volumes mensuels de production de granulats affichent un niveau plus faible d'environ 20 % par rapport au début de l'année 2014.Une seconde partie d'année moins dégradée
La note de l'Unicem observe que la baisse est également marquée du côté du BPE, qui s'est ainsi replié de -2, 3 % sur le trimestre et de -7,3 % au regard de la même période en 2014. En chiffres : les volumes mensuels produits se contractent là aussi, de près de 15 % par rapport à 2014."S'il est vrai que le rythme du repli (de l'activité construction, ndlr.) tend à ralentir et qu'une inflexion s'est amorcée depuis le début de l'année 2015, il faut noter que les volumes sont faibles et, s'agissant des autorisations, ne laissent pas espérer de rebond de la construction dans les tout prochains mois", souligne l'Unicem dans sa note mensuelle.
Enfin, la fédération des matériaux de construction compte sur le plan de relance autoroutier ou le Grand Paris, les appels d'offres qui "pourraient se redresser en fin d'année", permettant d'enrayer la chute des marchés conclus.
à lire aussi
Avant de conclure : "Il apparaît que la deuxième partie de l'année 2015 sera sans doute moins dégradée que la première au vu des derniers indicateurs conjoncturels dont on dispose, mais les vrais signaux laissant espérer une reprise de l'activité se font encore attendre..."