La maire UMP de Puteaux (Hauts-de-Seine), Joëlle Ceccaldi-Raynaud, vient d'être élue présidente de l'établissement public d'aménagement de la Défense et de Seine-Arche (Epadesa).
Joëlle Ceccaldi-Raynaud, dernière présidente de l'Epad, vient d'être élue par 12 voix contre 4, à la tête de l'établissement public d'aménagement de la Défense et de Seine-Arche (Epadesa).
Réuni pour la première fois ce 5 novembre, le premier conseil d'administration de cette nouvelle structure entérine ainsi et officiellement la fusion, décrétée le 2 juillet, de l'Epad, chargé de l'aménagement du premier quartier d'affaires européen, et de l'Epasa, qui aménageait le territoire de la ville voisine de Nanterre.
Réuni pour la première fois ce 5 novembre, le premier conseil d'administration de cette nouvelle structure entérine ainsi et officiellement la fusion, décrétée le 2 juillet, de l'Epad, chargé de l'aménagement du premier quartier d'affaires européen, et de l'Epasa, qui aménageait le territoire de la ville voisine de Nanterre.
Cet établissement, administré par un conseil de 16 membres, est donc chargé de procéder à toutes opérations de nature à favoriser l'aménagement, le renouvellement urbain, le développement économique et social et le développement durable des espaces situés au sein de l'Opération d'intérêt national (OIN) La Défense Seine-Arche. Ce dernier englobe le territoire actuel de La Défense (160 hectares), celui de Seine-Arche (320 hectares à Nanterre), ainsi que les secteurs de la caserne Rathelot et du Petit-Nanterre à Nanterre, Gambetta-Sud à Courbevoie, et Champs-Philippe à La Garenne-Colombes, soit un total de 564 hectares.
Face à Mme Ceccaldi-Raynaud, Patrick Jarry, maire de Nanterre (PCF), qui s'était déjà opposé à Jean Sarkozy et à l'extension de la Défense, se voulait le porte-parole des collectivités face à l'Etat. «Face aux promoteurs et pour être un interlocuteur de poids face à l'Etat, nous devons la jouer collectif», affirme celui qui a été élu jeudi à la tête du nouveau Syndicat intercommunal d'études et de projet (SIEP) du territoire des deux Seines. Ce syndicat regroupe cinq communes limitrophes de la Défense, dont quatre sont ancrées à droite (Courbevoie, La Garenne-Colombes, Rueil-Malmaison, Suresnes) et une à gauche (Nanterre). La ville de Puteaux a décidé de rester à l'écart du projet, précise le maire de Nanterre.