PARIS 2024. La mairie de Paris et la Solideo ont confirmé une information du Parisien, évoquant une livraison du futur ouvrage olympique fin 2023.
L'information était sortie dans le journal Le Parisien daté du 7 décembre 2022. La mairie de Paris et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) l'ont à nouveau confirmée depuis. L'Arena de la Porte de la Chapelle, seule infrastructure des futurs Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de 2024 a être construite dans la capitale elle-même, ne sera pas livrée à l'été 2023, comme prévu initialement.
Le chantier a en effet pris du retard, le premier assumé sur les chantiers olympiques qui n'est pas uniquement du fait de la pandémie de covid-19. En effet, "les soucis d'approvisionnement liées à la guerre en Ukraine et l'inflation" jouent, a affirmé une source à la mairie de Paris auprès de l'AFP.
A l'heure pour les JO
Dans les colonnes du Parisien, Pierre Rabadan, adjoint chargé des JOP, évoque aussi "l'enchevêtrement des travaux dans ce secteur". Il est vrai que le quartier de la Chapelle est actuellement en pleine transformation. Outre la future arena, équipement sportif et culturel de près de 8.000 places, les derniers immeubles du projet d'aménagement urbain Chapelle International sont encore en chantier, quoique presque terminés. La rue de la Chapelle va être réaménagé. Et les travaux du Campus Condorcet commencent.
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Pas de panique malgré tout ! L'ouvrage qui doit accueillir les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique pendant les JOP sera à l'heure pour l'événement. La Ville, maître d'ouvrage, mise ainsi sur une livraison en décembre 2023 ou janvier 2024. Un décalage qui aura toutefois des conséquences sur l'occupation du complexe durant la saison sportive pré-olympique, et notamment l'organisation de compétitions préparatoires, les "test events".
Un budget déjà revu à la hausse
Pour rappel, la conception, la construction et l'exploitation du futur équipement ont été confiées à un groupement mené par Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Le budget initial de 98 millions d'euros a été actualisé cet été, pour atteindre 106 millions d'euros.
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Un budget et des délais définitifs ? Impossible de l'assurer même si la Solideo se montre confiante. Car avec la crise énergétique, Jacques Baudrier, adjoint à la construction à la maire de Paris constate "une vraie augmentation des coûts depuis trois ou quatre mois", ainsi que "des problèmes d'approvisionnement ponctuels" sur certains chantiers, selon des propos rapportés par l'AFP.
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