Le coût du séisme et du tsunami qui ont dévasté les côtes nord-est du Japon pourrait atteindre plus de 200 milliards d'euros, selon le gouvernement japonais.

D'après une estimation que vient de communiquer le gouvernement japonais, les dégâts causés aux logements, aux routes, aux infrastructures et aux entreprises, suite au séisme et au tsunami survenus dans sept préfectures du nord-est du pays, pourraient atteindre plus de 200 milliards d'euros.

 

Mais le coût final sera sans doute supérieur, car il ne tient pas compte des perturbations pour les entreprises, désorganisées par les problèmes de transport et les coupures de courant dans le nord-est et dans la région de Tokyo, poumon économique du pays. Cette évaluation ne comprend pas non plus les retombées de l'accident nucléaire de Fukushima, toujours en cours à 250 km au nord-est de la capitale.
D'importantes firmes n'ont pu relancer complètement leur production nippone, y compris dans des secteurs non touchés par la catastrophe, à cause de l'arrêt de la fourniture de composants entraîné par les problèmes de transport et d'électricité.

 

Quant au secteur agricole, il en subi déjà les conséquences, la vente des aliments de la région étant interdite pour cause de radioactivité anormalement élevée.

 

Ce séisme pourrait être ainsi la catastrophe naturelle la plus coûteuse de l'histoire. À titre de comparaison, l'ouragan Katrina, qui avait dévasté la région de la Nouvelle-Orléans aux Etats-Unis en 2005 avait atteint 87 milliards d'euros, et le séisme de Kobe au Japon, en 1995, avait provoqué des dégâts évalués à 70 milliards d'euros.

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