ÉNERGIE. Alors que des rumeurs circulent sur une possible interdiction du chauffage bois dans les deux prochaines années, la Fédération des installateurs de poêles et cheminées (FIPC) a tenu à rétablir quelques faits.

Le chauffage au bois sera-t-il interdit dans les deux prochaines années ? Selon la Fédération des installateurs de poêles et de cheminées, cela ne semble pas être d'actualité. Elle tient ainsi à rassurer les professionnels, dont certains ont pu entendre des rumeurs sur une possible interdiction du bois-énergie. Dans un communiqué publié le 6 mars 2025, elle affirme ainsi que "non, le chauffage au bois ne sera pas interdit en 2027".

 

Vers une évolution des normes européennes

 

D'après la FIPC, cette confusion s'explique par l'évolution des normes européennes dédiées, bien prévue en 2027. "Les rumeurs proviennent de la révision en cours d'Ecodesign", qui détermine "les caractéristiques imposées par l'Europe aux fabricants d'appareil", explique ainsi la Fédération.

 

Elle précise qu'en France, le plan d'action dédié au chauffage au bois lancé en 2021 se poursuivra. Ce dernier contient notamment des mesures d'incitation au renouvellement des vieux appareils par des équipements plus performants.

 

Le secteur travaille à réduire son impact environnemental

 

 

Dans son communiqué, la fédération revient également sur les accusations liées à la qualité de l'air et au renouvellement de la biomasse qui pèse sur le chauffage bois. "Il est vrai que le bois, quand il brûle, libère des particules dans l'air. Mais les progrès réalisés par les fabricants d'appareils et l'amélioration de la qualité des combustibles […] ont permis d'améliorer de façon significative cet impact", déclare ainsi la FIPC.

 

Sur la préservation des ressources en bois, la fédération affirme que l'amélioration de la performance des équipements, couplée à une meilleure isolation des logements, permet une diminution de la consommation de biomasse. "D'ici à 2035, même avec une augmentation du parc d'appareils (passant de 8 millions à 10 millions), la consommation devrait baisser de 15%", souligne la FIPC.

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