La revue de lInstitut national de la consommation INC «60 millions de consommateurs» publie dans son numéro de novembre le «palmarès des abus les plus scandaleux». Celui-ci met en lumière de sévères défaillances dans la gestion des syndics de copropriété.
Contrats irréguliers, frais de mutation, coûts darchivage
lInstitut national de la consommation (INC) publie dans le numéro de novembre de son mensuel «60 millions de consommateur» un rapport accablant sur les syndics de copropriétés. Le «palmarès des abus les plus scandaleux» fait état des abus dans les pratiques de certains syndics de copropriété.
Lenquête cite des audits dascenseur «facturés 1.200 euros par le cabinet Loiselet,» alors que la prestation «peut se négocier autour de 750 euros», ou encore «un diagnostic termites facturé 758 euros par Gestrim Lamy» alors que la prestation se situe autour de 130 euros.
Questionnaire
Le magazine estime cependant quil existe «des syndics corrects», mais que ceux-ci «sont très minoritaires et ne sont pas à labri du rachat par un confrère moins scrupuleux». La revue propose un questionnaire en 18 étapes pour tester son syndic. «Si le nombre de réponses négatives est supérieur à celui des réponses positives, il y a un problème» expliquent les auteurs de lenquête.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait déjà mis en évidence au printemps des «tendances négatives pour le consommateur». Le secrétaire dEtat à la consommation, Luc Chatel, a donné six mois à la profession pour se mettre en règle, cest-à-dire normaliser les tarifs et tendre vers une transparence tarifaire, faute de quoi «un arrêté du ministère sera publié» au 1er avril.
Lenquête cite des audits dascenseur «facturés 1.200 euros par le cabinet Loiselet,» alors que la prestation «peut se négocier autour de 750 euros», ou encore «un diagnostic termites facturé 758 euros par Gestrim Lamy» alors que la prestation se situe autour de 130 euros.
Questionnaire
Le magazine estime cependant quil existe «des syndics corrects», mais que ceux-ci «sont très minoritaires et ne sont pas à labri du rachat par un confrère moins scrupuleux». La revue propose un questionnaire en 18 étapes pour tester son syndic. «Si le nombre de réponses négatives est supérieur à celui des réponses positives, il y a un problème» expliquent les auteurs de lenquête.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait déjà mis en évidence au printemps des «tendances négatives pour le consommateur». Le secrétaire dEtat à la consommation, Luc Chatel, a donné six mois à la profession pour se mettre en règle, cest-à-dire normaliser les tarifs et tendre vers une transparence tarifaire, faute de quoi «un arrêté du ministère sera publié» au 1er avril.