VILLES MOYENNES. La présidente de l'Agence nationale de cohésion des territoires, également présidente de Villes de France, qui regroupe les élus des villes moyennes, demande à l'Etat de prolonger le plan Action cœur de ville "sur tout le mandat" municipal qui vient de s'ouvrir. La ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, n'a pas fermé la porte à cette possibilité.
La troisième "Rencontre cœur de ville", qui a rassemblé, le 15 décembre, les villes moyennes concernées par le plan Action cœur de ville - 222 à l'origine, 232 à ce jour -, a été, comme les deux précédentes, l'occasion d'échanges entre les élus mais aussi, entre eux et les pouvoirs publics, sous l'œil attentif de la Banque des territoires, qui finance en grande partie les actions du programme. Crise sanitaire oblige, les désormais traditionnels débats, présentations et retours d'expérience se sont faits à distances, et ont été réduits à une matinée. Ce qui n'a pas empêché les élus et leurs services d'échanger sur les politiques mises en œuvre pour redynamiser leur centre-ville, ainsi que les outils, financiers, opérationnels et réglementaires, disponibles ou à créer pour y parvenir.
Trois ans après son lancement, le plan ACV est désormais maîtrisé par les villes concernées et les programmes sont entrés en phase opérationnelle, sans que les changements d'équipes municipales, qui concernent 65 des villes du plan, d'après Olivier Sichel, directeur de la Banque des territoires, n'affectent ces programmes au-delà de "l'inflexion". En tout cas, "aucune ville du plan n'a décidé d'en sortir", ce qui montre, pour le président de la Banque des territoires, l'utilité du plan.
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