Sept grands groupes d'organismes HLM viennent de s'engager auprès du gouvernement afin de construire plus de logements sociaux, notamment dans des zones dites «très tendues».
Arcade, Batigère, GCE Habitat (groupe BPCE), 3F, Logement Français, Polylogis et SNI (filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations), viennent de s'engager auprès du gouvernement afin de construire plus de logements sociaux notamment dans des zones «très tendues», telles que l'Ile-de-France, la région Paca et le Rhône-Alpes. «Cette démarche conjointe, avec le monde HLM, nous donne la possibilité de répondre au mieux aux attentes des Français», a estimé le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu, après la signature des accords-cadres relatifs aux «engagements d'utilité sociale» de ces organismes. Ce dernier avait en effet réclamé, en septembre dernier lors du congrès HLM, un effort pour construire plus de logements sociaux en Ile-de-France et dans les régions côtières du sud.
«J'observe qu'une majorité des logements sociaux sont construits dans des zones ayant peu ou pas de besoins locatifs et une minorité seulement le sont dans des zones tendues. Cette situation est inacceptable», avait-il alors affirmé. «Il faut inverser la tendance et aboutir, à terme, à 75% de logements sociaux construits dans les zones tendues», avait demandé le secrétaire d'état.
Ainsi, les engagements des sept groupes, qui totalisent près de 20% de l'ensemble du parc locatif social, prévoient que ceux-ci réaliseront près de 130.000 logements sociaux sur la période 2011-2016, soit un accroissement du parc de l'ensemble de ces organismes de 3% par an et 2.000 logements de plus que leur niveau de production en 2009.
De plus 53% de cette production, au lieu de 47% actuellement, devra être réalisé dans les zones «très tendues» qui manquent de logements, avec un effort vers les ménages les plus modestes.
Enfin, conformément à la volonté du gouvernement, ces organismes s'engagent à «un objectif de vente de 1%» de leur parc, prioritairement aux locataires en place, soit 7.000 par an à partir de 2016.
«J'observe qu'une majorité des logements sociaux sont construits dans des zones ayant peu ou pas de besoins locatifs et une minorité seulement le sont dans des zones tendues. Cette situation est inacceptable», avait-il alors affirmé. «Il faut inverser la tendance et aboutir, à terme, à 75% de logements sociaux construits dans les zones tendues», avait demandé le secrétaire d'état.
Ainsi, les engagements des sept groupes, qui totalisent près de 20% de l'ensemble du parc locatif social, prévoient que ceux-ci réaliseront près de 130.000 logements sociaux sur la période 2011-2016, soit un accroissement du parc de l'ensemble de ces organismes de 3% par an et 2.000 logements de plus que leur niveau de production en 2009.
De plus 53% de cette production, au lieu de 47% actuellement, devra être réalisé dans les zones «très tendues» qui manquent de logements, avec un effort vers les ménages les plus modestes.
Enfin, conformément à la volonté du gouvernement, ces organismes s'engagent à «un objectif de vente de 1%» de leur parc, prioritairement aux locataires en place, soit 7.000 par an à partir de 2016.