LOGEMENT. Le ministère de la Cohésion des territoires a lancé, le 7 mai, une campagne d'information pour inciter les propriétaires à louer leur bien via "Solibail". Ce dispositif donne une garantie de sécurité aux propriétaires qui souhaiteraient mettre leur logement en location.
"Avec Solibail, tout le monde est gagnant", assure Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires. Il a expliqué lors du lancement d'une nouvelle campagne d'information : "le propriétaire est tranquillisé, il n'a plus rien à gérer et une famille en difficulté trouve un foyer". Pour rappel, ce dispositif de location, financé par le gouvernement, incite les propriétaires à louer leur bien immobilier via la plateforme. Dans ce système d'intermédiation locative, ces derniers mettent à disposition leur logement à une association qui y héberge une famille aux revenus modeste, l'ensemble étant sous tutelle de l'État.
Solibail présente également d'autres avantages pour les propriétaires. Tout d'abord fiscaux, jusqu'à 85 % de déduction sur les revenus locatifs et une potentielle prime de 1.000 € sous conditions. Ensuite, le gouvernement se porte garant du paiement des loyers et de l'entretien du bien par l'association gestionnaire. Enfin, celle-ci prend en charge les démarches administratives. En mettant son bien à disposition de Solibail, le propriétaire entame une action solidaire qui permet l'accès au logement d'une famille en situation difficile. Dans un communiqué, le ministère indique que "1018 ménages sont sortis de Solibail en 2016 et 90 % d'entre elles ont accédé à un habitat de manière pérenne. Le dispositif représentera en Île-de-France, fin 2018, environ 19.500 places d'intermédiation locative".
Julien Denormandie, sécrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, ajoute que "plus de 32 000 personnes ont déjà bénéficié du dispositif Solibail en Ile-de-France. Et le dispositif est largement plébiscité : 86 % des propriétaires franciliens interrogés par l'Etat en 2013 se disent satisfaits de Solibail et prêts à reconduire l'expérience".
Le mouvement Soliha veut peser plus dans le débat public
